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Essais

« Ici, c’était Paris » ? Comment concilier sécurité, liberté et ambiance au Parc des Princes

Les évolutions récentes du Parc des Princes incarnent la transformation en cours du spectacle de football et notamment la tendance à l’éviction des stades des classes populaires. Nicolas Hourcade analyse ces évolutions à l’aune de l’histoire du public du Paris Saint-Germain et invite à envisager les modes de gestion des stades et des supporters comme un véritable enjeu démocratique.

Dossier : Le football en rénovation : quels stades pour quelles villes ?

Depuis que le Paris Saint-Germain (PSG) s’est installé au Parc des Princes en 1974, deux ans après son inauguration, ce stade a connu une trajectoire contrastée. Il a ainsi fallu une quinzaine d’années pour qu’il se remplisse régulièrement de supporters durablement attachés au club parisien et pour que les fans les plus engagés, pour l’essentiel des jeunes, s’approprient les tribunes et y créent une ambiance passionnée. Au cours des décennies 1990 et 2000, celui que l’on appelle le « Parc » a vibré au rythme des chants et des animations des supporters, tout en étant marqué par des débordements violents et racistes. Enfin, depuis 2010, le PSG et les pouvoirs publics y ont créé un nouvel ordre, en luttant fermement contre la violence, en contrôlant étroitement les publics et en transformant le match de football en un spectacle haut de gamme. Alors que l’aseptisation de l’ambiance commence à susciter des inquiétudes au sein même du club et que la tendance à l’éviction des classes populaires est de plus en plus soulignée par les observateurs, est-il possible d’envisager un nouveau Parc des Princes, conciliant sécurité, liberté, ambiance et mixité sociale ? Dans quelle mesure ce stade constitue-t-il un modèle, ou un contre-modèle, pour les acteurs du football français, qui conçoivent le championnat d’Europe de football 2016 comme une occasion de rénover plus largement le spectacle de ce sport ?

Rénovation des stades et du spectacle du football

L’Euro 2016 s’inscrit, en effet, dans le cadre d’un projet plus large des autorités sportives et publiques françaises de transformation du football qui n’existait pas lors du Mondial 1998, la dernière grande compétition internationale de football organisée en France. L’Euro se déroulera dans dix stades, comme le Mondial ; quatre nouvelles enceintes ont été construites dans la perspective de ce tournoi, à Bordeaux, Lille, Lyon et Nice, contre une seule pour le Mondial, le Stade de France. À l’exception de l’enceinte dionysienne, les cinq autres stades de l’Euro ont été rénovés, souvent significativement. Mais la France ne s’est pas lancée dans un tel chantier pour accueillir la compétition ; au contraire, elle s’est portée candidate à son organisation afin de pouvoir accélérer le renouvellement de son parc de stades.

Un nouveau modèle de stade s’est en effet imposé à l’échelle européenne à la fin des années 1990. Ses caractéristiques sont de proposer des prestations de meilleure qualité, des conditions d’accueil plus confortables, une excellente visibilité, une meilleure acoustique, une large gamme de services, des mégastores déclinant les produits dérivés du club, une part plus importante de places réservées aux VIP… Ainsi, l’objectif est non seulement d’offrir aux spectateurs une « expérience » plus intense, mais aussi de permettre aux clubs un élargissement de leur public (plus familial, mais aussi plus fortuné), de la consommation au stade et de leurs ressources. Cette nouvelle manière de penser le stade résulte de deux principaux facteurs. D’une part, les cahiers des charges fixés par les institutions footballistiques internationales pour accueillir leurs événements sont de plus en plus stricts. D’autre part, la création de la Ligue des champions, l’explosion des droits de retransmission télévisée, grâce à l’essor de chaînes sportives payantes, ou encore l’arrêt Bosman, qui a libéralisé les transferts de joueurs dans l’espace européen ont conduit au développement, dans les années 1990, d’une nouvelle économie du football à l’échelle européenne, voire mondiale. L’Angleterre a été la première à suivre cette voie (Mignon 2000), tant pour tourner la page du hooliganisme et des drames liés à la vétusté de ses stades que pour s’adapter à cette nouvelle donne économique. À son tour, l’Allemagne a rénové ses stades et son football dans le cadre de la Coupe du monde 2006. Aussi, c’est pour combler ce qu’elles considéraient comme un « retard » par rapport aux grands pays voisins que les autorités sportives et publiques françaises ont souhaité organiser l’Euro 2016.

La rénovation en cours du football, c’est donc d’abord celle des stades, mais c’est aussi celle du spectacle en lui-même (qui ne se restreint plus au match, de multiples autres animations étant proposées aux spectateurs) et des publics.

Pendant 25 ans, un Parc de bruit et de fureur

Des neuf villes de l’Euro 2016 disposant d’un club professionnel (ce qui exclut Saint-Denis), c’est à Paris que le stade a le moins changé, ne connaissant que de légers aménagements intérieurs alors que les autres rénovations à Lens, Marseille, Saint-Étienne et Toulouse ont bouleversé la physionomie des tribunes. Paradoxalement, c’est aussi à Paris que la manière de concevoir et de consommer le spectacle du football a le plus évolué ces dernières années.

Si, à ses débuts, le PSG peine à se trouver un public, le cercle de ses supporters s’élargit rapidement, sous l’effet de bons résultats et de l’appropriation progressive du club par une partie de la jeunesse parisienne, attirée par des tarifs attractifs. Parmi ceux qui s’installent alors dans la tribune Boulogne, l’Angleterre, avec ses sous-cultures juvéniles et sa passion pour le football, constitue un modèle. Peu à peu, cette tribune située derrière les buts et qualifiée à l’anglaise de « kop » devient un lieu de soutien actif au club. Mais Boulogne se caractérise aussi très vite par la violence et le racisme d’une partie de ses occupants (Broussard 1990). Au début des années 1990, des supporters souhaitant créer une autre dynamique s’implantent dans la tribune d’en face, Auteuil. Bénéficiant du soutien de la direction du PSG, des groupes s’inspirant des « ultras » italiens s’y développent rapidement. Appelée à l’italienne « virage » par ses habitués, Auteuil est principalement marquée par le style structuré et spectaculaire des ultras, qui forment des associations s’investissant passionnément dans le soutien à leur club, au point de provoquer parfois des incidents. Quant au kop de Boulogne, il suit les modes anglais de supportérisme, associant groupes de fans spontanés et bandes de hooligans centrées sur la recherche systématique de la violence (Mignon 1998 ; Hourcade 2015a). Ces modes d’investissement donnent au Parc une physionomie particulière dans les années 1990 et 2000. L’atmosphère fervente, prise en charge par les groupes de supporters eux-mêmes, en était la principale caractéristique : chants permanents, roulements de tambours, animations colorant le virage et le kop à l’entrée des joueurs, drapeaux, banderoles géantes, fumigènes… Selon un avis largement répandu parmi les amateurs de football, le Parc a bénéficié pendant une vingtaine d’années de la meilleure ambiance de France, grâce aussi à son acoustique unique.

La puissance et le caractère revendicatif des groupes de supporters constituaient une deuxième spécificité. Très attachés à leur tribune, dont ils estimaient être en quelque sorte les « propriétaires », ces groupes développaient leurs propres pratiques dans les gradins, ce que symbolisaient les nombreux graffitis ornant les murs des coursives. Se considérant comme l’âme du club, ils affirmaient leur autonomie de pensée par rapport aux joueurs et aux dirigeants, qu’ils n’hésitaient pas à critiquer ouvertement en cas de mécontentement.

Troisièmement, cet esprit critique des supporters et, plus encore, la violence et le racisme qui se manifestaient en particulier à Boulogne entretenaient un climat de tension. L’agressivité des hooligans débouchait régulièrement sur des incidents dans les gradins et à ses abords, avec les supporters étrangers (peu de fans français osant « défier » Boulogne) et surtout avec les forces de l’ordre. De plus, en raison du racisme affiché de certaines franges de Boulogne, cette tribune a progressivement été réservée de fait aux Blancs. Si les tentatives de récupération politique n’ont pas vraiment été couronnées de succès, Boulogne est devenue un lieu de ralliement pour une partie de la jeunesse parisienne hostile à la figure des « racailles » des cités populaires. À Boulogne et à ses alentours, il était possible de manier publiquement un humour plus ou moins douteux, de scander des slogans nationalistes ou favorables au Front national, voire, pour les plus radicaux, de commettre des agressions racistes. Boulogne était ainsi connue dans la région parisienne, et même dans tout le pays, comme une zone où les « fachos » faisaient la loi (Hourcade 2015b). De leur côté, les supporters d’Auteuil ont longtemps fait profil bas face au kop, avant de revendiquer de plus en plus nettement dans la décennie 2000 leur cosmopolitisme et, pour une partie d’entre eux, leur antiracisme. Ces conflits politiques, associés à des rivalités plus classiques dans le monde des supporters de suprématie d’une tribune par rapport à l’autre, ont débouché sur des périodes de violences récurrentes, entrecoupées d’accalmies, entre certaines franges des deux tribunes.

Ainsi, loin d’être simplement un lieu de spectacle sportif, le Parc des Princes constituait, les soirs de matches, un espace de communion, de fête, d’excès, voire de violence pour certaines parties de la jeunesse francilienne : malgré la présence de forces de l’ordre privées et publiques, les tribunes d’Auteuil et de Boulogne étaient largement autogérées. Le Parc était aussi un lieu de conflit, où s’opposaient deux conceptions de l’identité parisienne et francilienne : une identité nationaliste, ancrée notamment dans l’Ouest parisien, face à une identité multiculturelle, issue des quartiers populaires de l’agglomération, mais rassemblant bien au-delà.

Depuis 2010, un Parc assaini, aseptisé et contrôlé

Au printemps 2010, après la mort d’un supporter dans des incidents entre Boulogne et Auteuil, les pouvoirs publics et le club mettent en place un plan radical d’assainissement de la situation. Au plan national, la législation sur la sécurité des manifestations sportives est renforcée, tandis que l’action répressive à l’encontre des supporters est amplifiée. À Paris, les deux mesures principales sont la dissolution des principaux groupes d’ultras d’Auteuil et bandes de hooligans de Boulogne, associée à de nombreuses interdictions de stade individuelles, et l’instauration d’un placement aléatoire dans ces deux tribunes. La tribune de Boulogne est désormais ouverte aux individus de toutes origines, tandis que la violence a quasi disparu du Parc et de ses alentours. Avec l’arrivée à la tête du club de riches actionnaires qataris en 2011, le PSG a conservé ce plan tout en mettant en œuvre un projet de transformation plus globale du spectacle et des publics, en adéquation avec le modèle du stade moderne. Une image haut de gamme, en phase avec celle de la capitale, est désormais mise en avant : stars sur le terrain et dans la tribune officielle, hausse drastique du prix des billets, forte augmentation du nombre de places VIP, nouvel habillage de l’intérieur du stade, disparition de tous les groupes de supporters au profit de clients individuels, prise en charge de l’animation par le club lui-même, tri parmi les supporters conduisant à refuser l’accès à des individus non interdits de stade mais perçus comme dangereux ou contestataires… Pour justifier ces mesures, les dirigeants parisiens revendiquent leur droit à « choisir leur public » et soulignent que le prix des billets correspond à celui des grands spectacles de la région parisienne (concerts, théâtre, opéra…) ou des meilleurs clubs de football européens. Le spectacle d’un match au Parc ressemble dès lors à celui des franchises professionnelles américaines, fondé sur une maîtrise de l’ambiance par les organisateurs, une variété d’animations et d’offres de consommation, et une individualisation des publics. D’ailleurs, comme dans les enceintes nord-américaines de sport professionnel ou dans les grands stades anglais, les touristes spectateurs sont désormais nombreux.

La politique de reprise en main du Parc ne s’est donc pas contentée de lutter contre la violence et le racisme : elle a aussi consisté en une réappropriation des tribunes par le club et les pouvoirs publics. Les tags des supporters ont été effacés ; les slogans critiques envers le club et les joueurs sont désormais bannis ; il est devenu risqué de consommer du cannabis ; il est même interdit de fumer dans les tribunes. Le maître-mot est celui de contrôle : contrôle des flux autour du stade, grâce à des parcours sécurisés et balisés selon la tribune dans laquelle le spectateur se rend ; contrôle d’identité à l’entrée des tribunes ; contrôle du comportement des supporters, en particulier derrière les buts, caractérisé par les rondes incessantes des stadiers. L’atmosphère est tellement apaisée qu’elle en est devenue aseptisée : à l’exception des grandes occasions, l’ambiance est tiède au point que les joueurs et dirigeants se plaignent régulièrement de ce manque de ferveur. Si presque toutes les places sont vendues à chaque match, de nombreux abonnés ne se rendent pas aux rencontres mineures puisqu’il n’y a pas d’enjeu sur le terrain et que les tribunes n’offrent plus un spectacle attractif, alors qu’elles pouvaient en elles-mêmes attirer le public dans les années 1990 et 2000.

Peut-on envisager un autre modèle ?

Cette transformation radicale du Parc des Princes soulève une série de questions liées entre elles. Premièrement, la lutte contre le hooliganisme passe-t-elle nécessairement par la disparition des groupes de supporters et l’éviction des publics les plus fervents ? Non. Il n’existe pas une méthode unique pour s’opposer aux violences et au racisme des supporters, mais au contraire plusieurs approches, qui varient selon la manière de concilier impératifs de sécurité et respect des libertés. Pendant des années, les autorités françaises ont laissé beaucoup de libertés aux supporters parisiens les plus extrêmes, avant d’opérer un tournant sécuritaire radical, en appliquant les principes de « précaution » et de la « tolérance zéro ». Le Parc des Princes est l’emblème de cette méthode, laquelle a fréquemment recours aux interdictions de déplacement pour les supporters visiteurs dès qu’un match est considéré comme présentant un « risque », et dont la conséquence est une restriction à la fois des libertés et de l’ambiance des stades. Dans d’autres pays, comme l’Allemagne, les pouvoirs publics s’efforcent de limiter les débordements violents et racistes tout en préservant l’atmosphère festive des stades. Outre-Rhin les affluences sont bien supérieures, les prix demeurent accessibles dans les tribunes populaires, l’ambiance est beaucoup plus intense, les déplacements ne sont pas interdits et les stades sont quand même sécurisés. L’objectif est-il de rapprocher l’ambiance d’un stade de football de celle d’un opéra, comme à Paris ? Les modes de gestion des supporters dépendent de la manière de considérer la place du stade dans la société : ils ne constituent pas seulement un enjeu technique, mais bien aussi politique.

Deuxièmement, le modèle du Parc des Princes est-il exportable ailleurs en France ? Difficilement. Il est principalement justifié par une situation antérieure singulière par sa gravité. Le PSG présente, de plus, la double particularité d’être situé dans un bassin de population de plus de dix millions d’habitants dont une partie bénéficie de revenus importants, et d’avoir un actionnaire lui permettant d’aligner des stars sur le terrain. Les autres clubs français n’ont, pour l’instant, pas les moyens d’acheter des vedettes et, même s’ils les avaient, ils ne pourraient pas augmenter de manière aussi forte le prix des places : ils ne pourraient tout simplement pas remplir leur stade ! Soutenu par le ministère de l’Intérieur, regardé initialement avec intérêt, le modèle parisien n’est aujourd’hui plus sérieusement envisagé par les dirigeants des clubs français, lesquels tiennent à préserver l’ambiance de leur stade et sont de toute façon conscients qu’ils n’ont pas un réservoir de fans suffisants pour écarter une grande part de leur public traditionnel comme l’a fait le PSG.

Troisièmement, la « disneylandisation » des stades, brocardée par Christian Bromberger (2016), représente-t-elle l’inévitable destinée du spectacle du football ? Non. Certes, les promoteurs de ce sport sont dans une position fortement dominante pour imposer leurs principes. Mais certains amateurs de football résistent à ces évolutions : en sifflant un concert avant une finale, en se rassemblant dans les virages, y compris dans les escaliers, pour faire corps, en se structurant localement ou nationalement pour défendre les principes d’un autre football, accessible à tous et accordant des marges de libertés aux supporters… Des artistes, comme le rappeur Jazzy Bazz, dans son morceau « Rendez-nous le Parc ! », ou des journalistes et intellectuels viennent en soutien pour défendre un football « populaire ». Aussi, de la capacité des supporters à s’organiser collectivement et à porter un discours clair – rompant notamment avec la violence et les discriminations – dépendra dans une large mesure l’évolution des stades.

Corrélativement, celle-ci sera aussi dépendante de ce que proposeront les dirigeants du football et de la manière dont ils intégreront les différentes attentes de leurs publics. Face aux difficultés à transposer le modèle parisien et aux problèmes qu’il pose, les clubs français envisagent des alternatives. Dès lors, c’est un autre Parc qui pourrait servir de modèle : le Parc Olympique lyonnais, inauguré en janvier 2016. Celui-ci présente toutes les caractéristiques d’une enceinte moderne tout en s’inscrivant dans l’histoire du club, mise en valeur dans les voies d’accès et dans l’architecture du stade, et en accordant une place importante aux groupes de supporters, que le président lyonnais Jean-Michel Aulas compare volontiers à des « syndicats » avec lesquels il convient d’entretenir un dialogue social constructif. Alors que le PSG suit le modèle des grands clubs anglais et des franchises américaines d’un stade haut de gamme, aux prix élevés, à l’ambiance feutrée et au public homogène, l’OL privilégie celui des stades allemands, rassemblant différents publics et proposant aussi bien des gradins debout à l’ambiance fervente que des espaces familiaux plus calmes ou des secteurs réservés aux VIP. Le stade moderne ne conduit donc pas nécessairement à la disparition de l’ambiance et des groupes de supporters : au contraire, les fans lyonnais se réjouissent de l’acoustique de leur nouveau stade et de la possibilité qui leur est laissée d’animer les gradins.

Finalement, le Parc des Princes ne peut-il être qu’un Parc de bruit et de fureur, avec beaucoup d’ambiance mais aussi de violence, ou un Parc sans violence, mais sans ambiance et hyper contrôlé ? Sans doute pas. Mais pour transformer de nouveau le Parc, il faudrait créer des conditions favorables, en renouant le dialogue entre le club et ses supporters et en considérant le stade comme un espace de démocratie et de mixité dans lequel les droits et devoirs des différents acteurs peuvent être collectivement débattus.

Bibliographie

  • Bromberger, Christian. 2016. « Le football, entre fierté urbaine et déterritorialisation. Quelques réflexions à partir du cas marseillais », Métropolitiques, 23 mai.
  • Broussard, Philippe. 1990. Génération supporter. Enquête sur les ultras du football, Paris : Robert Laffont.
  • Hourcade, Nicolas. 2015a. « Transformations du supportérisme et de l’ordre des stades en France », in Zoudji, Bachir et Rey, Didier (dir.), Le Football dans tous ses états. Évolutions et questions d’actualité, Louvain-la-Neuve : De Boeck, p. 311‑320.
  • Hourcade, Nicolas. 2015b. « Les expressions racistes des supporters de football français depuis les années 1980 », in Boli, Claude, Clastres, Patrick et Lassus, Marianne (dir.), Le Sport à l’épreuve du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie en France, Paris : Nouveau Monde Éditions, p. 105‑116.
  • Mignon, Patrick. 1998. La Passion du football, Paris : Odile Jacob.
  • Mignon, Patrick. 2000. « “Footballisation” de la politique ? Culture du consensus et football en Grande-Bretagne », Politix, vol. 13, n° 50, p. 49‑71.

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Pour citer cet article :

Nicolas Hourcade, « « Ici, c’était Paris » ? Comment concilier sécurité, liberté et ambiance au Parc des Princes », Métropolitiques, 13 juin 2016. URL : https://metropolitiques.eu/Ici-c-etait-Paris-Comment.html

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