Dans un article intitulé « La carte, le territoire et la politique », un journaliste fin connaisseur des sciences sociales relevait à l’occasion d’une discussion croisée des essais La France périphérique (Guilluy 2014) et Qui est Charlie ? (Todd 2015) que « c’est désormais à travers la représentation cartographique que la polémique arrive et que le débat public s’empare des sciences sociales » (Confavreux 2015). La rentrée éditoriale de septembre 2023 a confirmé cette centralité de la carte et in fine de l’approche géographique dans le débat public français, particulièrement à propos du vote et de son exégèse. Parus au Seuil, deux ouvrages d’auteurs médiatisés proposent leurs lectures des dynamiques électorales qui structurent l’espace français en les éclairant à l’aide de cartes et/ou de clivages géographiques : Une histoire du conflit politique. Élections et inégalités sociales en France (1789-2022), sous la plume du duo d’économistes Julia Cagé et Thomas Piketty (2023) ; et La France d’après. Tableau politique, sous celle de Jérôme Fourquet (2023), directeur du pôle « opinion et stratégies d’entreprise » de l’institut de sondage Ifop. Dans leurs introductions respectives, ces deux ouvrages se placent dans le sillage du Tableau du géographe André Siegfried (1913), considéré comme un des pères fondateurs de la science politique française, ce qui souligne leur ambition générale. Beaucoup de choses ayant déjà été écrites à propos du premier ouvrage (Tiberj 2023, Le Gall 2023, Gilli 2023, Coquard 2023, Offerlé 2023a, 2023b, Lehingue 2023, c’est du second dont il sera question ici.
Ce nouvel essai de J. Fourquet constitue le dernier volet d’une trilogie entamée avec L’Archipel français. Naissance d’une nation multiple et divisée (Fourquet 2019) puis La France sous nos yeux. Économie, paysages, nouveaux modes de vie (Fourquet et Cassely 2021). Il semble d’autant plus important de le discuter qu’il s’agira probablement d’un succès en librairie (son livre précédent s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires) et que l’auteur a l’oreille des élites politiques du pays, au point de figurer parmi les quatre invités du « déjeuner de sociologues » organisé par E. Macron en mai 2023 [1]. Cette première note critique présente La France d’après et la manière dont elle est construite. Un second article se concentrera sur un décryptage plus académique, dans le sens où il explore l’appareil bibliographique de l’ouvrage pour voir dans quelle mesure il donne à voir le projet de son auteur. Toute lecture étant nécessairement située, la mienne est celle d’un géographe qui s’attache à comprendre les comportements électoraux à l’aune des recompositions sociologiques des espaces résidentiels, d’abord les mondes périurbains puis plus récemment les centres métropolitains, et ce dans une perspective qui met l’accent sur la dimension spatiale des hiérarchies sociales.
« La carte et le camembert », une démarche qui reflète la trajectoire de l’auteur
Diplômé de l’Institut d’études politiques de Rennes, J. Fourquet a obtenu un DEA de géographie puis commencé une thèse – visionnaire pour la fin des années 1990 – sur la géographie du vote FN dans les espaces ruraux de la France de l’Ouest. En l’absence de financement doctoral, il a finalement opté pour un emploi à l’Ifop (De La Porte et Riché 2023, p. 62). Avec La France d’après, l’auteur boucle d’une certaine manière ce cycle, en disant même livrer « en quelque sorte le corps d’une thèse » dont il avait « entrepris l’écriture » (p. 13). Sans l’avoir achevée, il n’en est pas moins socialisé à la géographie universitaire et a publié avec des spécialistes reconnus des questions électorales (Bussi et al. 2012).
Ce détour biographique est important, car il éclaire la démarche méthodologique de l’auteur, commune avec celle de ses deux essais précédents. Il précise ainsi dans l’introduction : « afin d’enrichir et de compléter l’approche siegfriedienne, nous nous sommes également appuyés sur un outil d’investigation sociologique qui n’existait pas à l’époque : le sondage, introduit en France à la fin des années 1930 par Jean Stoetzel, qui créa l’Ifop, institut dans lequel je travaille depuis de longues années. […] ces deux approches se complètent, et c’est la raison pour laquelle nous avons essayé de “marier” en quelque sorte Siegfried et Stoetzel. Cette alliance de “la carte et du camembert”, pour pasticher le titre d’un célèbre roman de Michel Houellebecq, est au cœur de cet ouvrage, car nous sommes convaincu de la complémentarité de l’approche géographique et de l’approche sociologique » (p. 14). Avant d’entrer dans le cœur de l’ouvrage, on peut dire quelques mots sur la manière dont les protagonistes de ce mariage – et surtout les approches méthodologiques qu’ils incarnent – sont appropriés par l’auteur.
Côté « Stoetzel », on peut préciser que, sans surprise et pour ne pas se tirer une balle dans le pied (ni dans celui de son employeur), l’auteur ne dit rien des critiques sociologiques sur les biais des sondages d’opinion et d’intention de vote, depuis celle qui démontre que « l’opinion publique n’existe pas » (Bourdieu 1973) jusqu’aux plus récentes (Garrigou 2006, Lehingue 2007). Il ne précise pas non plus que les sociologues des pratiques électorales (Braconnier 2012) mobilisent d’autres types de matériaux plus robustes : dépouillement des listes d’émargements, enquêtes par questionnaires localisés, démarches ethnographiques articulant observations et entretiens, etc.
Côté « Siegfried », si l’ouvrage se place dans la filiation du Tableau, celui-ci est mis à distance de manière critique et opportune, notamment dans ses travers essentialistes : « À l’instar du livre de référence, La France d’après. Tableau politique ne se présente pas comme un atlas politique, mais comme un essai qui invite le lecteur à s’immerger dans le tréfonds de la société française contemporaine. […] Ce faisant, en analysant par une démarche combinatoire comment les lieux, l’exposition à différents phénomènes et courants idéologiques, mais aussi les modes de vie influent sur la structuration et l’élaboration des opinions, il s’agira au fond de comprendre ce qui se passe dans la tête des Français » (p. 17). Ainsi, le Tableau est plutôt présenté comme un compagnon de route de l’auteur « d’un bout à l’autre du périple » (p. 18).
Un Tableau politique impressionniste
L’introduction de l’ouvrage est courte (7 pages sur 550) mais pose clairement le projet et la démarche de J. Fourquet. Pour le lecteur familier de ses travaux, ce projet n’est pas nouveau en ce qu’il a déjà été entamé dans les deux premiers volets de la trilogie, dont le troisième n’est lui-même que partiellement original. Il compile en effet des publications précédentes de l’auteur, déjà parues dans des notes de la fondation Jean Jaurès, de l’Ifop, ou dans des articles de revues, mais comprend aussi des chapitres inédits. Les chapitres sont courts et de taille inégale, portant sur des scrutins de différentes natures et enjeux, sans que leur ordonnancement ne respecte une forme de logique chronologique ou ne soit justifié.
Se dégage donc la sensation d’une approche impressionniste ou d’un patchwork de cas locaux et régionaux qui constituent autant de photographies non reliées entre elles, bien que chacune puisse être intéressante. C’est particulièrement le cas dans le « Livre I », où on passe sans transition du canton d’Écommoy au département de la Nièvre, de celui de la Seine-Saint-Denis au « crépuscule des clans » en Corse, enfin au « palimpseste alsacien ». C’est également le cas dans le livre II, où sont juxtaposées des « monographies régionales » dans la première partie puis des « déclinaisons/focus thématiques » dans la seconde, sans effort d’articulation. De ce point de vue, si une des qualités de l’ouvrage réside dans sa capacité à procéder à des changements d’échelle en faisant varier la focale d’analyse entre l’échelle nationale, des ensembles « régionaux » (le grand bassin parisien, les vignobles), des périmètres de régions administratives ou de départements, et même à l’échelle intra-urbaine explorée à l’échelle fine des bureaux de vote (à Paris ou Toulouse), la logique analytique qui justifie ces changements d’échelle n’est ni explicitée ni même construite. Enfin, le livre III, qui représente un peu plus de la moitié du volume, porte spécifiquement sur l’élection présidentielle de 2022, ce qui lui donne plus de cohérence.
Du point de vue formel, l’ouvrage est servi par une écriture limpide et accessible à un public large, le style essayiste pouvant à l’inverse agacer le lecteur plus familier des sciences sociales. La titraille est caractérisée par un sens indéniable de la formule, où l’on retrouve la plume du directeur du pôle « opinion et stratégies d’entreprise » de l’Ifop, avec des expressions ciselées pour être reprises dans les médias, à l’image de « Marx versus Mahomet » (p. 47) ou « Grenoble : fief de la gauche quechua » (p. 152). L’ensemble en fait un objet séduisant et accessible, ces formules reposant largement sur le sens commun (avec lequel les sciences sociales tentent précisément de rompre…). L’auteur possède par ailleurs un vrai talent dans sa capacité de narration à partir de données, nourrie par une fine connaissance des reliefs de la carte électorale française.
Raconter des histoires avec des datas et un jeu de cartes
Parmi les éléments qui font la force des essais de J. Fourquet, on retrouve dans celui-ci la mobilisation de données variées issues de sources originales : résultats électoraux de différents scrutins et époques à plusieurs échelles, mais aussi prix des logements, relevés de terrain pour décrire l’appareil commercial dans les espaces urbains (présence de kebabs, de restaurants « africains », de lieux des « brunchs » prisés des « bobos »), part de la scolarisation à l’école privée, taux de chômage, part des décédés dont le lieu de naissance est situé à moins de 50 km, nombre de camionnettes pour 100 habitants, lieux de mobilisation des gilets jaunes, densité de médecins généralistes par département, Indices de position sociale (IPS) des établissements scolaires, ou encore nombre de cambriolages selon le ministère de l’Intérieur. De manière générale, la démarche de l’auteur consiste à éclairer les premiers (les résultats électoraux) par les seconds (les différents autres types de données). Pour ce faire, ces deux ensembles de datas sont cartographiés et juxtaposés (Badariotti 2004), confirmant s’il en est besoin la puissance de l’objet sociotechnique qu’est la carte, au risque d’un « succès en trompe l’œil de la géographie » (Delpirou 2017).
L’ouvrage ne mobilise cependant pas de croisements statistiques, même les plus élémentaires. Dès lors, c’est la seule comparaison visuelle entre cartes qui tient lieu de démonstration, laissant par exemple le lecteur s’imaginer que Marx est en quelque sorte (grand-)remplacé par Mahomet en Seine-Saint-Denis (figure 1). L’extrait du chapitre qui accompagne cette carte donne d’ailleurs à voir une forme contemporaine de prêt-à-penser sur les quartiers populaires :
dans les communes du « 9-3 » où subsistent les traces de cette strate culturelle marxiste-léniniste, les nombreux commerces halal, les mosquées et autres salles de prière ainsi que les pratiques vestimentaires (niqab et jilbab pour les femmes, qamis et barbe pour les hommes) attestent, de leur côté, de la prégnance de la couche musulmane en cours de sédimentation depuis une trentaine d’années dans le département, comme dans de nombreuses autres banlieues et quartiers populaires partout en France (p. 50).
Source : Fourquet 2023, p. 49.
Une autre limite a trait à la gestion de l’historicité dans les raisonnements opérés par l’auteur. Les titres des différents chapitres de la partie 2 du livre I jouent en effet, sur un mode littéraire, autour de la réactivation de clivages historiques : « La résurgence [souligné par nous] ponctuelle d’anciennes couches culturelles » (p. 73) ; « le vote pour la liste Troadec comme réminiscence de la révolte de 1675 » (p. 75) ; « l’écho de Jean Lassalle dans les montagnes des pays d’oc » (p. 81) ; ou « Mélenchon réactive la mémoire de la Résistance » (p. 87). Dans le chapitre qui traite de la « crise des Bonnets rouges de 2013 », l’auteur note qu’il est « frappant de constater que la géographie du vote Troadec (et de la contestation sociale surgie quelques mois auparavant) présente de grandes ressemblances avec la carte de l’insurrection des Bonnets rouges de 1675, […]. Près de trois cents cinquante ans après, cette strate mémorielle profondément enfouie demeurait donc manifestement vivace et réactivable » (p. 78). Mais en l’absence de capacité à identifier les médiations sociales et politiques permettant de comprendre ces troublantes ressemblances entre des cartes séparées par plusieurs siècles (figure 2), on saisit mal l’intérêt d’y faire référence au risque de tomber dans une approche culturaliste, et ce alors même que J. Fourquet a très bien identifié par ailleurs les logiques à l’origine de cette mobilisation sociale puis électorale contemporaines [2].
Source : Fourquet 2023, p. 77 et 79.
Dans l’ensemble, la qualité des chapitres de l’ouvrage est inégale, mais certains sont stimulants, notamment ceux où ces problèmes de gestion de l’historicité se posent moins, même si la démonstration n’y demeure pas moins fondée sur la seule comparaison visuelle des cartes. C’est par exemple le cas du chapitre qui propose une « géographie du zemmourisme » (p. 343-364), dans lequel l’auteur livre une lecture convaincante en faisant preuve d’inventivité dans les indicateurs mobilisés pour comprendre les variations géographiques du vote pour le candidat de Reconquête ! à plusieurs échelles : nombre d’abonnés à Valeurs actuelles par commune [3], cartographie des grandes propriétés consacrées à la chasse par les ménages fortunés en Sologne, proportion de pieds noirs parmi les décès dans les communes françaises, micro-géographie des commerces alimentaires casher dans les bureaux de votes du 16e arrondissement parisien, ou encore implantation des courants catholiques conservateurs via le nombre de troupes de scouts (scouts d’Europe, scouts unitaires de France) dans les communes des Yvelines.
Une scène de fin bien sombre
Toute la seconde partie du livre III sur « l’élection présidentielle de 2022 », qui est aussi la dernière de l’ouvrage, est justement consacrée à l’extrême droite via un « retour sur la montée des eaux bleu-marines » (p. 379). Après une analyse des logiques sociologiques (chapitre sur la « progression dans tous les segments socio-démographiques ») et spatiales (chapitre sur « les mécanismes de la diffusion géographiques ») qui caractériseraient la progression du vote RN, pas moins de six chapitres sont construits autour d’un cocktail sémantique – guère original dans le débat public hexagonal – associant tour à tour délinquance, violence, trafic de drogues, terrorisme islamiste, immigration et laïcité sur près d’une centaine de pages (figure 3).
Source : Fourquet 2023, p. 551-553.
Dans ces chapitres, la part des représentations cartographiques est faible, les sondages plus présents et associés à l’évocation de productions culturelles (le film Bac Nord qui a été instrumentalisé par le RN, l’écrivain Michel Houellebec dont la radicalisation à l’extrême droite est notoire, etc.), voire ponctuellement d’anecdotes confiées à l’auteur dont le statut dans la démonstration laisse pour le moins perplexe [4]. Le registre d’écriture est alors clairement ancré dans l’essayisme, et si J. Fourquet tente de mettre à distance les éléments de ce récit anxiogène d’une « France Orange mécanique » comme étant celui qui structurerait les visions du monde « d’une partie de la population », notamment de celle qui vote pour le RN, le lecteur ne peut s’empêcher d’y voir un reflet des paniques morales de l’auteur, dans un glissement qui n’est pas sans rappeler celui de l’essayiste C. Guilluy. Ce dernier est d’ailleurs absent – mais c’est loin d’être le seul – de l’appareil bibliographique, tout en étant omniprésent en filigrane de cette dernière partie. De ce point de vue, les réceptions médiatiques différentielles de l’ouvrage de J. Cagé et T. Piketty (présent du côté de France Inter, dans les colonnes de Libération, du Monde et de Médiapart) et de celui de J. Fourquet (reçu d’abord du côté du Figaro et de Marianne) sont relativement éclairantes de la couleur du récit qui affleure.
La dernière partie se clôt toutefois par un chapitre stimulant, mais court, consacré à la « disparition des services publics » et privés : maternités, tribunaux, bureaux de poste, mais aussi petits commerces de proximité, comme facteurs de lien social, ou encore départ des régiments dont la présence contribuait au fonctionnement de l’économie locale des villes de garnisons. Cette disparition y est pensée comme « carburant électoral du RN dans les petites villes et villages » (p. 523) en raison des sentiments de déclassement et d’abandon de la puissance publique. Si l’on peut difficilement s’opposer à cette thèse, faire du sentiment d’abandon le sésame explicatif principal du vote RN ne va toutefois pas non plus sans poser problème au plan analytique (et réflexif), comme le montre l’analyse localisée et donc relationnelle des classes sociales : « loin de se vivre en permanence comme “abandonnés” par Paris, ces hommes et femmes [des classes populaires] ont accès à une reconnaissance locale et rejettent fortement le mode de vie urbain. […] Les réduire, par une bienveillance située socialement, à cette image d’abandonnés ne ferait probablement que susciter chez eux le sentiment d’être incompris » (Coquard 2023). Sur ce point, l’invitation adressée à J. Cagé et T. Piketty par M. Offerlé, consistant à mobiliser la notion de conscience sociale triangulaire comme grille de compréhension du vote RN [5], semble tout aussi pertinente pour J. Fourquet. Mais ce n’est pas le choix de ce dernier qui, au fond, relègue les schèmes explicatifs sociologiques au second plan pour mettre l’accent sur les modes de consommation.
Au fil des pages, on réalise que l’auteur est plus pertinent quand il propose sa géographie électorale inventive que quand il se fait l’exégèse de sondages qui formatent au moins autant l’opinion publique qu’ils ne la mesurent. Mais si la pratique de la géographie électorale est un trait distinctif (et un argument commercial) de l’auteur par rapport à d’autres usagers (et producteurs) des sondages dans le champ médiatique, on a parfois l’impression (en particulier dans la dernière partie), pour pasticher J. Fourquet lui-même, que le camembert prend l’ascendant sur la carte dans la logique analytique. Or, « en imputant à des collectifs des comportements identifiés au niveau individuel par le biais de sondages atomistiques, l’écologie électorale cesse d’offrir à l’analyse ce qu’elle peut pourtant apporter de propre : une appréhension qui ne recouvre pas les seules motivations, déclarées par les individus à partir de réponse pré-codées mais qui tiennent compte, justement, de la nature profondément sociale du vote, que cette méthode de production des données rend difficilement accessible » (Braconnier 2010, p. 37).
Bibliographie
- Badariotti, D. 2004. « De la comparaison des cartes électorales », Cybergeo, document 267, 5 avril.
- Bourdieu, P. 1973. « L’opinion publique n’existe pas », Les Temps modernes, n° 318, p. 1292-1309.
- Braconnier, C. 2012. « Ce que le terrain peut faire à l’analyse des votes », Politix, n° 100, p. 99-112.
- Braconnier, C. 2010. Une autre sociologie du vote. Les électeurs dans leurs contextes : bilan critique et perspectives, Paris : Lextenso.
- Bussi, M., Fourquet, J. et Colange, C. 2012. « Analyse et compréhension du vote lors des élections présidentielles de 2012. L’apport de la géographie électorale », Revue française de science politique, vol. 62, n° 5-6, p. 941-963.
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- Confavreux, J. 2015. « La carte, le territoire et la politique », Médiapart, 13 septembre.
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- De La Porte, X. et Riché, P. 2023. « Jérôme Fourquet, enquête sur l’oracle des déclinistes », L’Obs, 3 octobre.
- Delpirou, A. 2017. « L’élection, la carte et le territoire : le succès en trompe-l’œil de la géographie », Géoconfluences, 30 mai.
- Fourquet, J. 2019. L’Archipel français. Naissance d’une nation multiple et divisée, Paris : Éditions du Seuil.
- Fourquet, J. et Cassely, J.-L. 2021. La France sous nos yeux. Économie, paysages, nouveaux modes de vie, Paris : Éditions du Seuil.
- Fourquet, J. et Manternach, S. 2022. « Géographie du zemmourisme », Hérodote, n° 187, p. 219-235.
- Garrigou, A. 2006. L’Ivresse des sondages, Paris : La Découverte.
- Gilli, F. 2023. « Une histoire du conflit politique sans géographie », Métropolitiques, 21 septembre.
Guilluy, C. 2014. La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, Paris : Flammarion. - Le Gall, L. 2023. « L’analyse de Cagé et Piketty sur le vote fait de la variable territoriale une des matrices des comportements politiques », Le Monde, 6 septembre.
- Lehingue, P. 2007. Subunda. Coups de sonde dans l’océan des sondages, Bellecombe-en-Bauges : Éditions du Croquant.
- Lehingue, P. 2023. « Discussion critique de l’ouvrage », Conférence publique de l’IPAG, 2 octobre.
- Offerlé, M. 2023a. « Deux siècles d’alternance, 1 », La Vie des idées, 26 septembre.
- Offerlé, M. 2023b. « Deux siècles d’alternance, 2 », La Vie des idées, 26 septembre.
- Rapetti, D. 1985. Vote et société dans la région nantaise. Étude de géographie électorale (1945-1983), Paris : Éditions du CNRS.
- Siegfried, A. 2010 [1913]. Tableau politique de la France de l’Ouest sous la Troisième République, Bruxelles : Éditions de l’ULB.
- Tiberj, V. 2023. « Les critiques ne manqueront pas face à l’ampleur et à l’ambition de l’ouvrage de Cagé et Piketty », Le Monde, 6 septembre.
- Todd, E. 2015. Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse, Paris : Éditions du Seuil.
- Trippenbach, I. 2023. « Emmanuel Macron, les sociologues et les classes moyennes… Récit d’un déjeuner confidentiel à l’Élysée », Le Monde, 26 mai.