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Take back the night ! Une exposition pour combattre les violences sexistes dans l’espace public

Les violences sexistes et sexuelles dans l’espace public sont désormais reconnues par les pouvoirs publics comme l’une des manifestations quotidiennes des discriminations genrées. L’exposition lilloise Take back the night ! croise les apports des sciences sociales, du militantisme associatif et de l’art urbain pour donner corps à ces expériences et faire entendre la parole des personnes concernées.
Recensé : Take back the night !, exposition présentée du 20 janvier au 14 février 2014 à l’Espace Culture de Lille-1 ; du 21 mai au 5 juillet 2015 à la Maison Folie de Moulins ; en janvier 2016 au théâtre Massenet de Lille-Fives.

Vous êtes toutes seules ?
T’as pas un 06 ?
Vous allez jusqu’où ? Je vous raccompagne ?
Vous êtes charmante mademoiselle !
T’es une fille ou un garçon ?
Ben t’en tires une tête… Souris !

Partir du quotidien, de ces petites phrases qui traînent sur un bout de trottoir ou sur le quai du métro, rassembler, partager des expériences et s’apercevoir qu’elles se recoupent : l’exposition Take back the night ! propose un parcours à travers ces réalités, des violences vécues aux ripostes individuelles et collectives. Elle invite à découvrir les nuits lilloises au travers de récits, images, créations et portraits filmés.

L’exposition est l’aboutissement du projet « “La rue, la nuit, femmes sans peur” ? Enquête à Lille sur la nuit, les espaces urbains et les violences sexistes [1] », mené en collaboration avec le collectif de recherche Candela [2]. Cette enquête nous a permis de montrer que, sans relever bien sûr d’une interdiction pure et simple de l’accès des femmes aux espaces publics la nuit, il existe une limitation pratique des espaces dans lesquels elles peuvent légitimement être et se déplacer. C’est ce constat que nous avons voulu rendre visible dans l’exposition, en exploitant sous de nouvelles formes les entretiens réalisés avec une vingtaine de femmes âgées de 22 à 65 ans, complétés par des cartes mentales, des observations nocturnes et des comptages dans l’espace public.

Figure 1. Réalisation des cartes mentales

L’exposition découle de l’envie de sortir la recherche de la sphère universitaire et de prolonger la réflexion sous d’autres formes et avec d’autres supports. Progressivement, elle a permis de réunir des artistes et des militant·e·s lillois·e·s autour d’interrogations communes sur leurs expériences dans la rue la nuit. Au fil du temps, la démarche artistique est venue enrichir la compréhension sociologique d’un ordre nocturne genré.

L’exposition est conçue comme une déambulation. Elle donne à voir les discours adressés aux femmes sur leurs sorties nocturnes dans la rue, les expériences quotidiennes d’interactions non désirées, mais aussi les formes de résistance et de contournement qu’elles suscitent. Elle se veut un espace politique et artistique où se partagent des vécus communs et où s’expriment des revendications à occuper l’espace public la nuit comme le jour.

La mise en scène d’un « règlement extérieur »

Les contes pour enfants, les romans, les médias, les chansons, les publicités, les films l’affirment : la rue la nuit serait un espace hostile pour les femmes. Pourtant, d’après les données de l’enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (ENVEFF), les agressions sexistes dans l’espace public ont lieu davantage pendant la journée (67,2 %) et dans des espaces fréquentés (64,8 %) plutôt que déserts (Condon, Lieber et Maillochon 2005). Contrairement aux idées reçues, c’est dans la sphère privée (couple, famille, proches, ami·e·s) que les violences physiques et sexuelles envers les femmes sont les plus fréquentes [3].

Pour comprendre pourquoi la rue la nuit concentre, malgré tout, les imaginaires d’agressions et de viols, l’exposition explore les discours qui façonnent nos représentations. Derrière chaque porte du panneau « Règlement extérieur » (figure 2) apparaissent des extraits et des citations issus d’une diversité de textes et d’auteurs, allant du Petit Chaperon Rouge aux chansons de Michel Sardou, en passant par les conseils du Guide du routard, ou ceux diffusés sur le site du gouvernement.

Figure 2. Collectif We own the night, « Règlement extérieur » (2013)

© We own the night, 2013.

Par exemple, en 2012, une rubrique « Conseils aux femmes » publiée sur le site internet du ministère de l’Intérieur adressait une série de recommandations aux femmes qui s’aventurent dans l’espace public :

Évitez les lieux déserts, les voies mal éclairées, les endroits sombres où un éventuel agresseur peut se dissimuler. Dans la rue, si vous êtes isolées, marchez toujours d’un pas énergique et assuré. Ne donnez pas l’impression d’avoir peur. [...] Votre sac à main est la cible des voleurs, tenez le plaqué contre vous. […] En voiture verrouillez les portes. Dans les parkings évitez les coins sombres.

Cette rubrique a été supprimée fin octobre 2013 à la suite des réactions et des polémiques qu’elle a suscitées sur les blogs et les réseaux sociaux. Elle est néanmoins révélatrice des discours sur les sorties nocturnes des femmes. Tous ces conseils et recommandations contribuent à mettre au premier plan le risque qu’elles prennent, les dangers que représentent pour elles les espaces publics la nuit, et ainsi à entretenir la peur. Sans prétendre que les peurs ressenties par certaines soient infondées, il importe de souligner que la répétition et l’omniprésence des discours sur la rue la nuit contribuent à circonscrire la place des femmes dans l’espace public.

En construisant l’espace public comme un espace fondamentalement dangereux, bien plus que la maison ou le lieu de travail, ces discours limitent la liberté des femmes de se déplacer, d’occuper l’espace public et de s’y sentir à l’aise (Madriz 1997).

Ils ont également pour effet de faire peser la responsabilité de l’agression sur les victimes. Ils préconisent un ensemble de règles à suivre pour éviter de se faire agresser. Mais a-t-on déjà vu des « conseils aux hommes » sur l’attitude à adopter ? « Messieurs, quand vous êtes dans la rue, ne suivez pas des femmes, ne leur faites pas d’avances sexuelles, ne les insultez pas, ne les agressez pas. » Adresser des conseils uniquement aux femmes, c’est leur rappeler que leur place n’est pas d’être dans les espaces publics la nuit, et encore moins seules.

Sur chaque porte du panneau présent dans l’exposition figure un article de ce « règlement extérieur » tacite qui accompagne les femmes dans l’espace public la nuit. Il existe autant de façons d’y répondre ou de les ignorer, de les écouter ou de les enfreindre… Que l’on choisisse ou non de franchir la porte.

« T’as l’impression que toute la ville te regarde marcher [4] »

Le contrôle par la peur des pratiques nocturnes des femmes ne se réalise pas seulement dans les discours publics et les représentations de la nuit : il prend également corps dans les interactions de rue elles-mêmes, où les rappels à l’ordre faits aux femmes (ou aux personnes perçues comme femmes [5]) sont constants. L’inattention civile, c’est-à-dire l’indifférence et l’anonymat dans l’espace public, qui constitue, comme l’a montré Goffman (Goffman 1973 et 2013), la norme qui régit les relations sociales dans les grandes villes, ne valent pas pour elles. Elles sont sujettes à des interactions non désirées avec des inconnus dans l’espace public, de jour comme de nuit.

Figure 3. Sarah, « Peurs et envies la nuit », Nuit après nuit (2013)

Pour matérialiser ces interactions, nous avons exposé une série de 18 portraits, dans la lignée du travail de L. Weingarten. En donnant à voir les questions indiscrètes posées par des inconnu·e·s (mais aussi par des proches), aux personnes trans, queer, de genre non conforme et/ou de genre fluide (« est-ce que tu as toujours un vagin ? », « êtes-vous dans les bonnes toilettes ? », « es-tu un homme ou une femme ? »), les portraits de L. Weingarten signalent que ces questions intrusives sur les corps et les sexualités font violence aux personnes à qui elles sont adressées [6]. En écho, le projet photographique Portraits de nuit a pour objectif de faire apparaître, pour une personne perçue comme femme, toutes les intrusions subies, qu’il s’agisse de remarques sur son comportement, son apparence ou ses activités, lorsqu’elle se déplace ou qu’elle occupe la rue la nuit. Nous avons demandé aux participantes d’écrire une phrase qui les a particulièrement marquées, ou qui leur est adressée de façon récurrente par des inconnus dans la rue la nuit. Certaines ont voulu réaliser un deuxième portrait, présentant leur réaction sur le moment – ou celle qu’elles auraient aimé avoir.

Cette série montre qu’il n’existe pas une forme de sexisme, mais que celui-ci se décline différemment, selon la sexualité, la racialisation, l’âge ou encore l’expression de genre : le sexisme est ainsi reconfiguré en fonction des autres rapports de domination que peuvent vivre les personnes concernées.

Figure 4. Collectif We own the night, Portraits de nuit (2013)

© We own the night, 2013.

Pour éviter ou faire face à ces interactions non désirées, chacune met en place des techniques et des savoir-faire qui lui permettent de se sentir plus à l’aise (Lieber 2008). Ces pratiques peuvent être de différents ordres : l’anticipation (penser à son itinéraire, à son moyen de transport, à sa tenue), la circonscription de son espace (faire un détour, changer de trottoir, éviter certaines zones), l’expression de son indisponibilité (par un livre, des écouteurs, un téléphone portable), l’invisibilisation (ne pas se faire remarquer, passer inaperçue), ou la riposte (argumenter, répondre verbalement ou physiquement).

Figure 5. Law Cailleretz, « Une nuit, pas si noire encore », Nuit après nuit (2013)

© We own the night, 2013.

L’enquête nous a permis de constater une distinction entre ce qu’entendent dans la rue les personnes perçues comme femmes, et la façon dont chacune les vit, les gère. Pour rendre visibles les différences de perceptions, nous nous sommes également inspiré·e·s du travail artistique de Till Roeskens [7], et avons filmé la réalisation de cartes mentales répondant à la question « Peux-tu nous raconter et nous dessiner ta dernière sortie la nuit ? ». En fond sonore, la voix de la personne qui décrit son trajet permet de mieux saisir ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense, ce qu’elle vit. Ces cartes montrent autant de façons de vivre l’espace public, la nuit, la fête, et autant de façons de faire avec et contre les discours et les violences qui balisent les sorties nocturnes des personnes perçues comme femmes.

Figure 6. Carte mentale de Louise, 37 ans (2013)

Ces savoir-faire sont des manières de faire avec le risque, et non des symptômes de la peur. La conscience du risque est toujours présente, mais n’est pas nécessairement associée à la peur. Il n’existe pas une distinction simple entre les personnes qui ont peur et celles qui n’ont pas peur, celles qui vivent la rue la nuit comme un espace violent et celles qui l’occupent de façon festive. Il y a plutôt de multiples façons de composer avec des contraintes.

Figure 7. Marie Ginet, alias Ange Gabriel.e, « Bien sûr que non je n’ai pas peur », Nuit après nuit (2013)

À côté de la mise en mots et en images des rappels à l’ordre, des peurs, et des savoir-faire de protection ou de camouflage qui en découlent, nous avons aussi voulu laisser une place importante aux paroles de lutte en faveur de l’occupation et de la réappropriation de la rue la nuit.

Figure 8. Eya et Aurore Le Mat, Consignes de nuit (2013)

Des mobilisations pour reprendre la rue la nuit

Le titre de l’exposition, Take back the night ! (qui signifie « Reprendre la nuit »), est un slogan scandé depuis les années 1970 dans des marches de nuit féministes. Il ancre ce travail artistique dans une longue histoire de luttes et de mobilisations pour une réappropriation de l’espace public par les femmes.

L’histoire des marches de nuit reste encore à écrire, mais on sait que les années 1970 ont vu leur multiplication en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Australie, en Inde et au Canada (Coderre et Coderre 2017). En France, c’est en septembre 1982 que des femmes se rassemblent pour la première fois la nuit pour marcher « contre le viol et les violences ». Si ces marches de nuit ont pris des formes variées, en fonction des pays, des mouvements de lutte et des manières diverses dont les violences faites aux femmes y ont été analysées, toutes ont en commun la revendication portée par ce slogan : « Take back the night ! », c’est-à-dire que la sécurité des femmes soit assurée partout, sans que cela implique une réduction de leurs libertés.

Figure 9. Affiches de marches de nuit (panneau réalisé en 2013)

Aujourd’hui, des marches de nuit ont régulièrement lieu en France, notamment à Paris, Toulouse, Lyon, Rennes et Lille, souvent autour des dates symboliques du 8 mars et du 25 novembre [8]. La diversité des courants du féminisme se lit dans les affiches des marches, notamment dans le choix ou non de la non-mixité et dans sa définition (Delphy 2006). Mais qu’elles se reconnaissent comme femmes, lesbiennes, gouines, trans, les personnes qui marchent, la nuit, ensemble, savent que la rue est encore un espace à conquérir collectivement.

L’exposition donne à voir l’histoire de ces marches. Elle documente des actions menées dans différents contextes, à l’instar du travail de Tatyana Fazlalizadeh « Stop Telling Women to Smile [9] », et met en valeur des productions d’ateliers militants. Les dessinatrices et plasticiennes lilloises Nëri Zmuda et Jil Kays ont ainsi organisé « Chez Violette », un local pour la solidarité et l’autonomie des femmes dans le quartier de Lille-Moulins, un atelier de création de pochoirs et collages, puis d’intervention dans l’espace urbain. Une série de 19 photographies (figure 10) témoigne dans l’exposition de ces différentes formes de réappropriation de l’espace public.

Figure 10. Nëri Zmuda et Jil Kays, « Prenons la rue d’assaut » (2013)

© Nëri Zmuda et Jil Kays, 2013.

L’atelier Tricot Militant du centre « J’en suis, j’y reste » de Lille Nord–Pas-de-Calais a également proposé pour l’exposition une installation : un « filet à neutraliser les agresseurs », en réponse aux violences vécues par les personnes LGBTQIF (lesbienne, gay, bi·e, trans, queer, intersexe et féministe) dans la rue la nuit [10].

Figure 11. Atelier Tricot Militant, « Filet à neutraliser les agresseurs » (2013)

Ce filet symbolise la possibilité de sortir sans avoir besoin « de réfléchir à la route à prendre, à la manière de marcher, de s’habiller, à la dernière prise de judo apprise, et [...] même en étant seulE, fatiguéE, en mauvaise forme physique, ivre… ». Pour elles et eux, ce filet est « une arme d’autodéfense féministe [11] ».

Les enjeux de la mise à l’agenda du « harcèlement de rue »

Le contexte dans lequel a été montée l’exposition se caractérise par une visibilisation et une prise en charge croissantes par les pouvoirs publics de la question des violences contre les femmes dans les espaces publics. Cette institutionnalisation (relative) du problème entraîne une certaine définition des enjeux, des victimes, des coupables et des solutions, dans laquelle nous ne nous reconnaissons pas.

Ainsi, en 2012, un an avant la création de cette exposition, la cinéaste belge Sofie Peeters réalise Femme de la rue, documentaire tourné en caméra cachée dans un quartier de Bruxelles, limitrophe de la commune de Molenbeek, où on peut la suivre et assister à toutes les interpellations et remarques sexistes dont elle fait l’objet. Le film a bénéficié d’un réel engouement médiatique. De nombreux articles et reportages se sont alors emparés de la question du « harcèlement de rue », mais en relayant aussi, bien souvent, des discours qui stigmatisent les quartiers populaires et leurs habitants. Ces discours construisent l’image d’un agresseur stéréotypé selon des préjugés classistes et racistes.

Ce cadrage médiatique trouve depuis un certain écho dans l’action des pouvoirs publics, qui se concentrent principalement sur l’aménagement des villes, comme en témoigne l’organisation de marches exploratoires lors desquelles les femmes sont invitées à signaler ce qui les inquiète et suscite chez elles un sentiment d’insécurité dans l’espace public. Ces actions s’inscrivent dans des représentations de la nuit et de l’espace public comme un temps et un espace criminogènes par nature, plutôt que d’interroger les rapports de pouvoir et de domination qu’exercent les hommes sur les femmes. Cette prise en charge participe à la construction d’une distinction entre public et privé dans les violences sexistes et sexuelles, comme s’il existait certaines places (les foyers, les familles), où les femmes seraient davantage en sécurité. La perpétuation et la transmission des représentations sur les lieux où se produisent les violences faites aux femmes (la rue, la nuit) contribuent à maintenir au second plan un phénomène social qui peine à émerger en tant que problème politique et enjeu d’action publique : la lutte contre les violences intrafamiliales et conjugales (Delage 2017), que celles-ci soient physiques, psychologiques ou sexuelles, qui ont lieu dans l’espace privé.

Ces dernières années, cette focalisation sur le « harcèlement de rue » et la manière dont il a été construit en problème public nous a fait prendre du recul sur l’exposition Take back the night !. Face à une segmentation des violences sexistes, il est important de rappeler le continuum de ces violences : elles transcendent les classes sociales, se produisent dans tous les milieux, et peuvent avoir lieu dans l’espace public, au travail, à la maison, dans un contexte familial, conjugal ou amical, de jour comme de nuit [12]. Pour « reprendre la rue », il ne suffit pas de prendre en charge un espace particulier, et l’exposition appelle à une continuité des résistances en affirmant que les femmes sont à leur place, partout, tout le temps.

Bibliographie

  • Candela. 2016, « Comment vit un “orchestre sans chef” ? Retour sur une enquête collective », ethnographiques.org [en ligne], n° 32, 2016.
  • Coderre, C. et Coderre, S.-M. 2017. « La marche internationale La rue, la nuit, femmes sans peur : ses origines et sa dynamique symbolique », Reflets, vol. 23, n° 2, p. 141-180.
  • Condon, S., Lieber, M. et Maillochon, F. 2005. « Insécurité dans les espaces publics : comprendre les peurs féminines », Revue française de sociologie, n° 46, p. 265-294.
  • Delage, P. 2017. Violences conjugales. Du combat féministe à la cause publique, Paris : Les Presses de Sciences Po, 2017.
  • Delphy, C. 2006. « La non-mixité, une nécessité politique », communication à la Fête des 50 ans du Monde diplomatique, 8 mai 2006. Texte reproduit sur le site Les mots sont importants.
  • Goffman, E. 2013. La Mise en scène de la vie quotidienne, vol. 2 : Les relations en public, Paris : Éditions de Minuit, 1973.
  • Goffman, E. 1973. Comment se conduire dans les lieux publics : notes sur l’organisation sociale des rassemblements, Paris : Economica, 2013.
  • Lieber, M. 2008. Genre, violences et espaces public. La vulnérabilité des femmes en question, Paris : Les Presses de Sciences Po.
  • Madriz, E. 1997. « Images of Criminals and Victims : a Study on Women’s Fear and Social Control », Gender and Society, vol. 11, n° 3, p. 342-356.

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Pour citer cet article :

Camille Guenebeaud & Aurore Le Mat & Sidonie Verhaeghe, « Take back the night ! Une exposition pour combattre les violences sexistes dans l’espace public », Métropolitiques, 11 octobre 2018. URL : https://metropolitiques.eu/Take-back-the-night-Une-exposition-pour-combattre-les-violences-sexistes-dans-l.html

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