Accéder directement au contenu
Quartier de Yoff à Dakar (Sénégal) © Amélie Grysole, 2019
Terrains

Plutôt faire grandir ses enfants à Dakar qu’à New York ou Milan

Si les enfants d’immigrés sont souvent construits en problème social, le point de vue de leurs parents demeure un angle mort du débat public. Amélie Grysole s’est intéressée au cas de parents sénégalais qui préfèrent que leurs enfants grandissent à Dakar plutôt qu’en Italie ou aux États-Unis, où eux-mêmes travaillent et vivent.

Les immigrant·e·s subsaharien·ne·s font régulièrement la une de l’actualité, comme récemment avec ladite « crise des migrants » en Europe, entretenant le mythe d’une « invasion » (Héran 2018). Leurs enfants sont également souvent construits en problème social (Beaud et Pialoux 2003), avec une focalisation récurrente sur les comportements délinquants et l’échec scolaire.

Le point de vue de ces parents demeure en miroir absent du débat public. Analysant leurs paroles et leurs pratiques [1], cet article porte sur les logiques éducatives déployées par des mères et des pères sénégalais·es qui préfèrent, contre toute attente, que leurs enfants grandissent à Dakar, la capitale du Sénégal, dans un environnement familial et urbain qu’ils/elles considèrent plus favorable à l’éducation de leurs enfants que leur quartier de résidence en Italie ou aux États-Unis. Les séjours des enfants à Dakar sont dans cette perspective analysés comme un moyen d’agir contre le déclassement social et la disqualification ethno-raciale subis avec la migration internationale (Grysole 2018a).

L’effet repoussoir des quartiers populaires états-uniens et italiens

Les parents sénégalais·es rencontré·e·s font l’expérience d’un déclassement social important à leur arrivée aux États-Unis (Rhode Island, New York) et en Italie (Milan, Gênes, Brescia). Issu·e·s des classes moyennes éduquées (secondaire à bac + 2), ils/elles parlent couramment le français [2] et leurs familles sont propriétaires de leur logement à Dakar (des maisons avec un ou deux étages où cohabitent trois générations). Aux États-Unis ou en Italie, ils/elles reprennent des formations professionnelles courtes, occupent des emplois le plus souvent subalternes (transport, soins, restauration) et sont locataires d’appartements situés dans des quartiers populaires (dont la population est largement composée de ménages afro-américains ou immigrés dans le cas états-unien et de ménages immigrés ou venus du sud du pays dans le cas italien).

Figure 1. Quartier populaire de Milan

© Amélie Grysole, 2015.

Parmi ces parents, Nogaye Thiaw, 35 ans, diplômée du baccalauréat et en recherche d’emploi dans une petite ville proche de Milan, identifie plusieurs obstacles à une socialisation des enfants en Italie dans des conditions qu’elle jugerait acceptables : la ségrégation résidentielle, l’impossibilité de choisir l’école, le manque de temps, l’absence de l’entourage familial.

« Ici [en Italie], c’est risqué. Ici, on n’a pas beaucoup de temps à dédier aux enfants. On n’a pas les moyens de choisir l’école. On est dans des zones populaires, les immigrés, en tant qu’étrangers, c’est le quartier qui prime, tu dois aller à telle école. Ici, si tu n’as pas le temps, tu es foutu, tu ne peux pas payer quelqu’un, tu n’as pas ta sœur à la maison… » [Nogaye Thiaw, avril 2015, Milan].

Figure 2. Quartier du Bronx à New York

© Amélie Grysole, 2014.

Figure 3. Ville post-industrielle du Rhode Island

© Amélie Grysole, 2014.

Awa Ndoye, diplômée d’un bac + 2 au Sénégal, est devenue aide-soignante puis infirmière à New York. Ses cinq enfants vivent à Dakar, trois d’entre eux sont né·e·s aux États-Unis. Elle met l’accent sur les angoisses liées au devenir des (pré-)adolescent·e·s aux États-Unis, avec en toile de fond la crainte de l’échec scolaire et social. Les quartiers populaires états-uniens ou italiens concentrent les inquiétudes des parents quant à l’avenir de leurs enfants, avec notamment la peur des « mauvaises fréquentations » (Grysole 2018b) aux âges scolaires. Ces craintes sont amplifiées par les difficultés de gestion du quotidien rencontrées par les parents (manque de temps, modes de garde coûteux) (Coe 2013 ; Kane 2011). Ils/elles pointent du doigt en particulier les environnements jugés défavorables pour une « bonne » socialisation des enfants (manque d’espace dans les appartements, voisinage populaire et immigré, peur des agressions). À l’inverse, les parents évaluent Dakar et en particulier le quartier d’origine de Yoff [3] comme un environnement permettant non seulement la surveillance des enfants mais aussi leur épanouissement.

« New York, c’est too busy. New York, les enfants se couchent tard, même des fois les policiers les ramassent quand ils ne sont pas allés à l’école. Si c’est une fille, tu as peur qu’elle tombe enceinte, les garçons c’est moins grave. Mais ils sont à l’école toute la journée, tu ne peux pas les contrôler, c’est difficile » [Awa Ndoye, automne 2014, New York].

Aïda Seck, bachelière sans emploi, relate les multiples plaintes contre les cris et les rires de ses enfants de la part de ses voisin·e·s blanc·he·s en Italie, qui ont indirectement influencé la décision de l’envoi de ses deux filles aînées à Dakar, parties vivre chez leur tante et leur grand-mère maternelles aux âges de quatre et six ans. Faisant exception dans l’enquête, Aïda Seck et son conjoint (manœuvre puis électricien) n’habitent pas un quartier urbain mais un petit village des environs de Brescia au nord-est de l’Italie où ils représentent l’unique famille noire. Aïda Seck explique qu’elle ne souhaite pas que ses enfants grandissent dans une ambiance raciste [4]. D’autres parents ont également exprimé leur souhait d’éviter à leurs enfants l’expérience du racisme, des discriminations ethno-raciales et leurs conséquences en termes de construction de l’estime de soi (Bledsoe et Sow 2011).

Plusieurs dimensions sont ainsi visées par les séjours à Dakar : la connaissance de l’entourage et du quartier familial de Yoff, la transmission de valeurs partagées au Sénégal (solidarité, respect des hiérarchies d’âge), l’apprentissage des pratiques religieuses et de la langue wolof, et l’appréhension d’une position socio-économique favorisée et des devoirs attenants (redistribution). Les parents souhaitent que leurs enfants puissent construire une conscience positive d’eux-/elles-mêmes en tant que Sénégalais·es, noir·e·s, musulman·e·s, enfants de migrant·e·s, fréquentant des écoles privées et appartenant à diverses fractions des classes moyennes d’une grande capitale africaine.

Un environnement dakarois collectif et rassurant

Cette circulation à rebours des enfants né·e·s en migration, loin d’être minoritaire chez les familles subsahariennes [5], s’ancre dans des pratiques de pluriparentalité banales au Sénégal [6]. Pour les parents rencontré·e·s, leurs quartiers d’habitation aux États-Unis et en Italie correspondent à une vie quotidienne synonyme de solitude et d’enfermement dans les logements, ainsi que d’un voisinage majoritairement inconnu. Ils/elles estiment que les enfants ont besoin d’espace, de liberté de mouvement et d’une éducation collective assurée par un entourage connu et nombreux. Le contrôle social omniprésent à Yoff, leur quartier d’origine à Dakar, parfois évoqué négativement (au sujet des commérages et des jalousies), fait l’unanimité quand il permet la surveillance et la mobilité des enfants au sein d’une interconnaissance localisée.

« [En Italie] Ils ne jouent pas assez, il manque l’ambiance, ici on peut dire qu’ils sont SEULS [appuyé], là-bas ils sont libres ! » [un père, avril 2014, Milan].

Figure 4. Quartier de Yoff à Dakar

© Amélie Grysole, 2019.

En wolof, on dit souvent que « Yoff dafa xumb », c’est-à-dire : « À Yoff, il y a de l’ambiance », xumb signifiant littéralement peuplé. La concentration des relations sociales fait partie d’un style de vie collectif où parents et voisin·e·s vivent ensemble dans les espaces privés mais aussi dans les cours intérieures, les devants des maisons et les ruelles, avec une appropriation des espaces extérieurs.

R. : La vie en Afrique est mieux qu’ici [aux États-Unis], si tu as un bon boulot, et aussi la maison, salon, living room, mais ici il n’y a pas de vie.
A. : C’est quoi, avoir une vie ?
R. : Les amis, la famille ! (…) on est toujours ensemble [Rouguy Boye, novembre 2014, Warwick, Rhode Island].

Comme le met en avant Rouguy Boye (aide-soignante, mère d’une fille de 13 ans qui a passé sept années à Dakar), ce style de vie collectif est valorisé, surtout lorsqu’on dispose des ressources économiques suffisantes (« si tu as un bon boulot ») pour être en mesure d’honorer financièrement la densité des échanges quotidiens que la vie partagée avec les voisin·e·s et les ami·e·s suppose (Grysole 2018a). Au Sénégal, l’absence d’État social et la « morale de la solidarité » (Marie 1997) impliquent que la richesse circule. La valorisation d’une socialisation à un style de vie collectif par les parents migrant·e·s est en partie liée à leur capacité de redistribution économique à distance et à leur position relative dans cet espace social dakarois, souvent favorable du fait de la migration internationale (Yount-André 2016).

Une socialisation spatiale genrée et socialement sélective

La socialisation spatiale à Yoff (appréhension de l’espace et pratiques de mobilité) passe par les circulations, la connaissance de l’entourage et les investissements scolaires. Apprivoiser l’espace implique un apprentissage des hiérarchies sociales (genre, génération, position socio-économique) et de sa « place » en tant qu’enfant de migrant·e·s dans cet espace local (Olwig et Gulløv 2003).

Les amitiés yoffoises se soudent entre pairs du même âge : les garçons à l’extérieur et les filles plus souvent à l’intérieur des maisons. Vers trois ou quatre ans, les garçons jouent aux alentours des maisons et organisent leurs propres activités. Ils font l’expérience de leurs positions respectives dans l’ordre des âges et des générations, entre eux, dans les interactions avec les autres « bandes » d’enfants et avec les adultes. Leurs limites autorisées s’élargissent progressivement jusqu’à la grande route. Vers huit à dix ans, ils tentent leurs premières expéditions vers la « plage des enfants » située à environ un kilomètre de leur domicile, dans le cadre de « mobilités à plusieurs » (Rivière 2018). Dans les ruelles ensablées de Yoff, on voit les bandes des petits âgés de cinq, huit ou dix ans arriver de loin. Les garçons prennent l’habitude de manger là où ils se trouvent au moment du repas. Ils jouent entre eux à celui qui réussira à manger plusieurs fois le repas de midi dans différentes maisons. Si les filles voient également leur périmètre de circulation s’élargir, c’est plus rarement pour rester dans la rue. Elles rendent visitent à des voisines et passent la journée dans une autre maison. Plus tard, elles s’occuperont des commissions ponctuelles au marché. Leurs mobilités sont à la fois plus contrôlées et plus contraintes que celles des garçons.

À travers ces expériences de circulation, les enfants prennent conscience des différentiels économiques et de l’hétérogénéité sociale entre et au sein des grandes maisons plurinucléaires et plurigénérationnelles. Les enfants de migrant·e·s, bien habillé·e·s et bien soigné·e·s, occupent et incorporent une position dominante dans l’espace social de Yoff. Leur pays de naissance (les États-Unis ou l’Italie) intensifie toutefois des différences de position sociale familiale au Sénégal (fractions plus stables des classes moyennes pour les enfants né·e·s aux États-Unis) et influence leurs trajectoires de circulation internationale. Les enfants né·e·s aux États-Unis deviennent en effet citoyen·ne·s états-unien·ne·s à la naissance et leurs parents occupent des emplois à temps complet. Les enfants né·e·s en Italie doivent, quant à eux, effectuer des allers et retours pour renouveler leur titre de séjour tous les deux ans (nécessitant un séjour de plusieurs mois et provoquant parfois des ruptures scolaires) et leurs parents ont souvent des emplois à temps partiel et des conditions de vie plus précaires qu’aux États-Unis, notamment depuis la crise économique de 2008 (Grysole 2019).

L’apprentissage de leur position sociale dans le quartier se double d’investissements dans des écoles privées aux âges scolaires. Ainsi, l’idéal parental d’une socialisation collective dans le quartier familial de Yoff est à mettre en regard des stratégies d’évitement des écoles publiques. Les scolarités privées sont devenues des marqueurs sociaux de plus en plus importants à Dakar depuis les années 1990 (Grysole 2018c) : les enfants sont d’abord inscrit·e·s au « jardin coranique » (de trois à six ans) puis intègrent des écoles élémentaires privées qui obtiennent de bons résultats aux examens nationaux.

Une transmission des ambitions des classes moyennes

Les enfants retourneront aux États-Unis ou en Italie à un moment qui se situe hors du champ de l’enquête. Certains de ces enfants arrivé·e·s en bas âge repartiront au bout de quelques années ; d’autres resteront à Dakar jusqu’à la fin de leurs études. Ces séjours au Sénégal se révèleront sans doute diversement payants : selon la qualité des relations familiales entretenues à distance, le nombre d’années passées à Dakar, les trajectoires scolaires, et les éventuelles ruptures affectives (stabilité à Dakar de l’entourage de référence versus allers et retours multiples entre le Sénégal et le pays de naissance).

L’expérience d’un double positionnement social vécue par ces parents (classes populaires immigrées en migration versus classes moyennes éduquées au Sénégal) est au cœur des mécanismes de circulation transnationale de leurs enfants. Par leur présence, les enfants favorisent la redistribution économique transnationale et participent à l’entretien du capital social dakarois de leurs parents, qui pourra se révéler précieux au moment de leur propre retour au pays (Grysole 2018a). Grandir plusieurs années au pays des parents fait ainsi partie des stratégies familiales qui faciliteraient une « acculturation sélective » et un maintien des objectifs de mobilité sociale à la génération des enfants d’immigrant·e·s (Portes et Rumbaut 2001). La socialisation à la position de classe moyenne à Dakar plutôt qu’à celle de classe populaire immigrée à New York ou à Milan ouvre en effet la possibilité d’une transmission des ambitions scolaires et des valeurs familiales telles que la solidarité afin que les enfants ne deviennent pas « sans repères », comme « des Italiens », « des Américains », « des toubabs », jugés égoïstes et irrespectueux par les parents ou, pour reprendre la formule d’Abdelmalek Sayad, des « étrangers à leurs parents » (Sayad 1979).

Alors que la présence importante d’enfants d’immigré·e·s dans certains établissements est souvent érigée en motif de l’évitement scolaire par les parents autochtones (voir, par exemple, dans le contexte français, Oberti 2007), l’enquête montre que certains profils de parents immigré·e·s (relativement bien doté·e·s en différentes ressources) ont eux-/elles-mêmes recours à des pratiques d’évitement et préfèrent que leurs enfants grandissent dans leur quartier d’origine au pays. Ces pratiques témoignent de formes de contournement international de la carte scolaire (Dia 2016 ; van Zanten 2012) qui épargnent aux enfants, au moins momentanément, la fréquentation des écoles publiques des quartiers populaires états-uniens et italiens.

Bibliographie

  • Beaud, Stéphane et Pialoux, Michel. 2003. Violences urbaines, violence sociale : genèse des nouvelles classes dangereuses, Paris : Fayard.
  • Coe, Cati. 2013. The Scattered Family : Parenting, African Migrants, and Global Inequality, Chicago : University of Chicago Press.
  • Coppoletta, Rosalinda ; De Vreyer, Philippe ; Lambert, Sylvie ; et Safir, Abla. 2012. The Long‑Term Impact of Child Fostering in Senegal : Adults Fostered in Their Childhood, rapport pour l’Unicef et l’École d’économie de Paris, janvier.
  • Dia, Hamidou. 2016. « Pratiques de scolarisation de jeunes Français au Sénégal », Cahiers d’études africaines, n° 221‑222, p. 199‑218.
  • Diene, Oumar. 2010. La Production de l’espace dans un village traditionnel rattrapé par l’urbanisation, thèse de géographie urbaine, département de géographie, faculté des lettres et sciences humaines, université Cheikh-Anta-Diop, Dakar.
  • Grysole, Amélie. 2018a. « De bonnes fréquentations. Envoyer au “bercail” les enfants né·e·s aux États-Unis de parents sénégalais·es », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 225, p. 28‑41.
  • Grysole, Amélie. 2018b. Placer et déplacer ses enfants. Stratégies transnationales de mères sénégalaises aux États-Unis, en Italie et en France, thèse de sociologie, EHESS, Paris.
  • Grysole, Amélie. 2018c. « Private-School Investments and Inequalities : Negotiating the Future in Transnational Dakar », Africa, vol. 88, n° 4, p. 663‑682.
  • Grysole, Amélie. 2019. « Faire garder les enfants à Dakar ? Articuler “famille” et travail en migration », Connaissance de l’emploi, n° 152, p. 1‑4.
  • Grysole, Amélie et Beauchemin, Cris. 2012. « Les allers-retours des enfants de l’immigration sub-saharienne : “Les filles ou les garçons d’abord ?” », Migrations Société, n° 147‑148, p. 127‑142.
  • Héran, François. 2018. « L’Europe et le spectre des migrations subsahariennes », Population et Sociétés, n° 558, p. 1‑4.
  • Kane, Ousmane. 2011. The Homeland Is the Arena : Religion, Transnationalism, and the Integration of Senegalese Immigrants in America, Oxford : Oxford University Press.
  • Marie, Alain. 1997. L’Afrique des individus : itinéraires citadins dans l’Afrique contemporaine (Abidjan, Bamako, Dakar, Niamey), Paris : Karthala.
  • Oberti, Marco. 2007. L’École dans la ville : ségrégation–mixité–carte scolaire, Paris : Presses de Sciences Po.
  • Olwig, Karen Fog et Gulløv, Eva. 2003. « Towards an anthropology of children and place », in K. F. Olwig et E. Gulløv (dir.), Children’s Places : Cross-Cultural Perspectives, Abingdon/New York : Routledge, p. 1‑19.
  • Portes, Alejandro et Rumbaut, Rubén G. 2001. Legacies : The Story of the Immigrant Second Generation, Berkeley : University of California Press.
  • Rivière, Clément. 2012. « Les enfants : révélateurs de nos rapports aux espaces publics ». Métropolitiques, 18 juin.
  • Rivière, Clément. 2018. « Entre méfiance, prudence et politesse  : quand les parents enseignent à leurs enfants comment se conduire dans les espaces publics urbains à Paris et Milan », Enfances, familles, générations, n° 30.
  • Sayad, Abdelmalek. 1979. « Les enfants illégitimes (2e partie) », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 26‑27, p. 117‑132.
  • van Zanten, Agnès. 2012. L’École de la périphérie : scolarité et ségrégation en banlieue, Paris : Presses universitaires de France.
  • Yount-André, Chelsie. 2016. Giving, Taking, and Sharing : Reproducing Economic Moralities and Social Hierarchies in Transnational Senegal, thèse d’anthropologie, Northwestern University/EHESS.

Faites un don

Soutenez
Métropolitiques

Soutenez-nous

Pour citer cet article :

Amélie Grysole, « Plutôt faire grandir ses enfants à Dakar qu’à New York ou Milan », Métropolitiques, 3 février 2020. URL : https://metropolitiques.eu/Plutot-faire-grandir-ses-enfants-a-Dakar-qu-a-New-York-ou-Milan.html

Lire aussi

Ailleurs sur le net

Newsletter

Recevez gratuitement notre newsletter

Je m'inscris

La rédaction publie

Retrouvez les ouvrages de la rédaction

Accéder

Faites un don

Soutenez
Métropolitiques

Soutenez-nous
Centre national de recherche scientifique
Revue soutenue par l’Institut des Sciences Humaines et Sociales du CNRS

Partenaires