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Un jour d’élection ou l’étrange 15 mars à Paris

La résurgence du clivage gauche-droite ?
À chaque élection municipale, Paris polarise les convoitises et les attentions. Alors que le premier tour a été marqué par une baisse de la participation et un maintien des équilibres politiques historiques, le second consacrera-t-il la réélection de sa maire décriée par les uns, encensée par les autres ?

À Paris, l’entrée en vigueur du confinement dès le lendemain du premier tour des municipales a coupé court aux négociations pour les alliances de second tour dans les 16 circonscriptions (sur 17) où aucune liste n’a rassemblé plus de 50 % des suffrages. Alors que tractations et mobilisations reprennent activement en vue du second tour depuis peu, une rapide analyse de l’évolution de l’abstention et des résultats du premier tour livre quelques éléments sur l’évolution du paysage politique parisien.

À Paris comme partout en France, la participation fut bien inférieure à celle des élections municipales de 2014 et les circonstances exceptionnelles dans lesquelles s’est tenu le premier tour invitent à s’interroger sur le niveau de l’abstention, ses ressorts, sa structuration et enfin ses possibles effets sur les résultats. Les premières données semblent indiquer que cette baisse importante du nombre de votants, relativement homogène selon les différents arrondissements de la capitale, n’a pas eu d’effets trop prononcés sur les tendances exprimées. Si les conditions perturbées du scrutin nourrissent un questionnement plus général sur l’enracinement démocratique des institutions locales (Desage 2019), le vote du 15 mars révèle un paysage politique municipal finalement assez stable.

Les élections parisiennes constituaient une très attendue mise à l’épreuve électorale et locale de « l’entreprise Macron » (Dolez, Fretel et Lefebvre 2019). Dans l’ensemble du pays, ces élections ont été marquées par le foisonnement des listes et l’hétérogénéité des alliances, rendant plus difficile une interprétation des résultats. L’exposition médiatique des municipales à Paris favorise néanmoins les lectures nationalisées du scrutin, en termes de succès ou d’échec de l’exécutif : objectif de conquête officiellement revendiqué par le parti présidentiel, la capitale constitue un terrain privilégié d’observation des recompositions de l’offre politique et partisane que l’élection présidentielle de 2017 a accélérées. Or, ce premier tour laisse plutôt apparaître une résurgence « classique » du clivage gauche-droite, malgré l’apparition de LREM, sur la scène parisienne. La continuité historique des clivages politiques et géographiques de Paris (Ranger 1977 ; Agrikoliansky 2017) se voit ainsi réaffirmée : l’est de Paris vote toujours massivement à gauche, quand l’ouest penche encore plus clairement à droite.

Baisse de la participation et maintien des équilibres politiques historiques

À Paris comme partout ailleurs, la participation a reculé (- 24,8 %), moins fortement qu’au niveau national (- 31,2 %). La participation parisienne (42,3 %) s’est rapprochée de la moyenne nationale (43,6 %), contrairement à 2014, où elle lui était inférieure de 7,28 points. À l’image des études menées à l’échelle nationale [1] ou locale [2] sur la participation, il semblerait que les conditions particulières du scrutin de mars 2020 n’aient pas eu d’effet majeur sur ses grands déterminants sociologiques [3]. C’est ce que montrent également les premières analyses sur Lille [4] et sur Nantes [5]. À Paris, en 2020 comme en 2014, les arrondissements de l’ouest et du nord de la capitale sont ceux où les taux de participation ont été les plus faibles (voir fig. 1.1 et 1.2).

On observe néanmoins, comme au niveau national, une tendance à l’homogénéisation des comportements : la baisse de la participation s’est ainsi faite dans des proportions équivalentes à l’échelle de la capitale, ce qui a conduit à une réduction de l’écart entre les arrondissements qui participent le plus (du sud de la capitale) et ceux qui participent le moins (du nord) (fig. 1.3).

Figure 1

Cartes réalisées avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

Alors que La République en marche avait initialement fait de Paris un de ses principaux enjeux de conquête, l’apparition de ce nouvel acteur partisan n’aura eu des effets qu’à la marge. Les seuls arrondissements où LREM est arrivée en tête le 15 mars sont ceux où des maires sortantes, élues sous l’étiquette Les Républicains en 2014, se présentaient en soutien à la candidature d’Agnès Buzyn. Hors de ces deux exceptions, les listes de Rachida Dati sont en tête dans les arrondissements de droite et celles d’Anne Hidalgo dans les arrondissements détenus par la gauche. Dans le nouveau secteur Paris Centre (fusion des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements), où LREM avait réalisé parmi ses meilleurs scores aux élections européennes [6], le scrutin donne une nette avance à la liste « Paris en commun », rassemblant notamment derrière Anne Hidalgo le Parti socialiste et le Parti communiste.

Aucune liste dissidente n’est parvenue à concurrencer les principaux candidats. Malgré un fort ancrage, le maire du 15e arrondissement Philippe Goujon, avec 21,3 % des suffrages, est arrivé 1,4 point derrière Agnès Evren, patronne de la fédération LR de Paris investie par Rachida Dati. Dans le 16e arrondissement, la chute est bien plus rude pour la maire sortante Danièle Giazzi, qui ne recueille que 3,2 % des suffrages, contre 47,8 % pour le candidat soutenu par Rachida Dati.

Carte réalisée avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

Anne Hidalgo maître du jeu

À l’issue du premier tour, Anne Hidalgo peut donc anticiper une réélection. Fortement attaquée pendant la campagne, créditée d’intentions de vote stables mais bien inférieures à son étiage de 2014, concurrencée à la fois par EELV et LREM dans ses bastions et menacée par la percée inattendue de Rachida Dati dans les sondages, la maire de Paris dispose à l’issue du scrutin du 15 mars d’une avance relativement importante sur ses adversaires. Dans tous les arrondissements détenus par la gauche, ainsi que dans l’arrondissement central regroupant trois mairies de gauche et une de droite, ses listes dépassent 30 % des suffrages exprimés (fig. 2.1). Sensible aux élections européennes de 2019, la forte poussée écologiste a été finalement contenue [7].

Les listes de la maire sortante sont néanmoins en recul d’environ 5 points dans l’ensemble de la ville. Elles enregistrent, par rapport à 2014, leur meilleure dynamique dans les arrondissements de l’est parisien (fig. 2.2). Dans le 19e, la liste ne fait ainsi qu’un point de moins qu’en 2014 et elle progresse même de près d’un point dans le 20e arrondissement, alors que la maire, élue en 2014 sous l’étiquette PS, avait rejoint LREM et se présentait contre la liste soutenue par Anne Hidalgo.

À l’opposé, la baisse la plus forte s’observe dans le 9e arrondissement, perdu en 2014 par la gauche de 159 voix au second tour. En 2020 au premier tour, la liste « Paris en commun » y fait 14,1 points de moins, tandis que LR s’y effondre de 23,7 points et que les écologistes n’y progressent que de 1,5 point, mettant en lumière la solidité de l’ancrage de la maire sortante Delphine Bürkli, soutenue par LREM.

Figure 2

Cartes réalisées avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

La concurrence des écologistes a donc été tempérée, en raison certainement de la politique municipale lors de la mandature précédente (piétonnisation des voies sur berges, développement des infrastructures cyclables, etc.), imputée en partie à la maire sortante. Pour EELV, la déconvenue est forte : le parti ne recueille au mieux que les deux tiers des résultats en pourcentage obtenus en 2019 (dans le 18e arrondissement) et fait sur l’ensemble de la capitale un score moitié moins important qu’un an plus tôt (10,7 % contre 19,9 %).

Par rapport à 2014, la progression du vote écologiste est néanmoins sensible, tout en restant modérée dans le 13e et le 20e arrondissement [8] où il progresse de moins d’un point. Le seul arrondissement où les écologistes reculent est Paris Centre (- 4,4 points). À Paris comme ailleurs, les maires ont souvent bénéficié de la prime au sortant.

Le nord-est de la capitale constitue la meilleure zone d’implantation d’EELV : ils y réalisent non seulement leurs meilleurs résultats (fig. 3.1), mais également leur plus forte progression par rapport à 2014 (+ 3,9 points dans le 10e arrondissement, +4,5 points dans le 18e où ils enregistrent, avec 17,15 %, leur meilleur score).

Figure 3

Cartes réalisées avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

Un vote insoumis stable

Le vote en faveur des listes soutenues par LFI est resté stable. Dans le 20e arrondissement, sa tête de liste, Danielle Simonnet, proche de Jean-Luc Mélenchon, qui était déjà cheffe de file parisienne en 2014 du Parti de gauche, a recueilli 10,8 % des voix. Cet arrondissement est le seul secteur où les listes « Décider Paris », soutenues par LFI, sont en capacité de se maintenir au second tour. Elles ne dépassent le seuil des 5 % (requis pour une fusion) que dans les 13e, 18e et 19e arrondissements. Partout ailleurs, les listes sont en recul par rapport à 2014, et de façon un peu plus prononcée dans les 10e et 11e arrondissements, où Anne Hidalgo réalise, elle, ses meilleurs résultats. Ce recul traduit également le changement de la sociologie de ces arrondissements qui ont connu une gentrification marquée ces deux dernières décennies (Clerval 2013).

Le « vote insoumis » est enfin celui qui connaît les variations les plus importantes et souligne le mieux la fracture est-ouest, si caractéristique de la géographie sociale et électorale parisienne (fig. 4.1) : il est ainsi plus de 20 fois plus élevé dans le 20e arrondissement que dans le 16e, où la liste ne recueille que 0,5 % des suffrages.

Figure 4

Cartes réalisées avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

Si les résultats des élections européennes avaient atténué les ambitions municipales des soutiens de Jean-Luc Mélenchon, l’échec est bien plus cinglant pour le parti présidentiel qui comptait sur une victoire à Paris en mars 2020.

L’échec de la majorité présidentielle

La concurrence de La République en marche sur l’électorat de droite n’a pas permis une transformation radicale des équilibres politiques parisiens. Avec 17,2 % des suffrages à Paris, Agnès Buzyn n’arrive qu’en troisième position, nettement derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati. Le remplacement in extremis de Benjamin Griveaux, dans les conditions rocambolesques que l’on sait, par la ministre de la Santé, n’a pas eu d’effet dynamisant pour le parti présidentiel dans la capitale, pourtant considérée, au vu des trois élections précédentes depuis 2017, comme la ville « la plus macroniste de France », comme le rapportait en mars 2019 un membre du gouvernement [9].

À l’exception évoquée des 5e et 9e arrondissements, les listes LREM ne passent la barre des 25 % que dans le 8e (fig. 5.1). La géographie de son implantation est désormais calquée sur celle de l’électorat LR, les résultats supérieurs à 20 % n’étant obtenus que dans les arrondissements centraux et de l’ouest. Le 15e fait exception et on peut supposer que le refus d’Agnès Buzyn de se présenter dans cet arrondissement, ajouté à la longue hésitation de LREM à soutenir le maire sortant Philippe Goujon, en rupture avec LR, n’a pas contribué à renforcer cette implantation.

Si l’on s’intéresse à l’évolution de l’électorat LREM entre les élections européennes et le premier tour des élections municipales (fig. 5.3), force est cependant de constater qu’à l’exception des deux arrondissements où les maires sortantes de droite ont rejoint LREM, c’est dans les arrondissements détenus par la gauche que LREM baisse le moins. La plus faible baisse, dans le 18e arrondissement, s’explique probablement par la captation d’une partie des voix de droite (LR y perdant près de 14 points par rapport aux municipales de 2014) par l’ancien espoir de la droite parisienne Pierre-Yves Bournazel, député du 18e arrondissement, rallié à la majorité présidentielle.

Malgré tout, la moyenne des baisses dans les arrondissements tenus par la gauche n’est « que » de 13 points (accentuée à - 16,7 points dans le 14e par la candidature dissidente de Cédric Villani), quand elle atteint 21 points en moyenne dans les arrondissements où les listes de Rachida Dati arrivent en tête. Cédric Villani a, de fait, contribué sur l’ensemble de Paris à atténuer le score de LREM. Mais sa seule candidature n’est pas suffisante pour expliquer les résultats médiocres des listes de la majorité présidentielle. Outre le 14e, c’est dans les arrondissements du cœur de la capitale que Cédric Villani réalise ses meilleurs résultats (fig. 5.2).

Figure 5

Cartes réalisées avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

Autour de Rachida Dati, la droite resserre les rangs ?

La déconvenue de la majorité présidentielle s’est donc accompagnée d’un relatif ressaisissement de la droite parisienne, arrivant – sauf deux exceptions – en tête dans les arrondissements qu’elle avait remportés en 2014. La géographie de la droite parisienne a peu changé, avec une forte implantation dans l’ouest (fig. 6.1). Ses résultats sont cependant bien inférieurs à ceux de 2014 (fig. 6.2), notamment en raison de la concurrence de LREM, mais aussi des divisions internes à LR.

Les dissidences de maires sortants LR dans le 15e et le 16e arrondissement, mais aussi les deux listes autonomes de Libres !, le mouvement de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, n’auront pas remis en cause l’assise de LR. La candidature de Rachida Dati semble en effet avoir porté, comme en témoigne le score de la liste LR dans le 16e arrondissement (47,8 %) [10]. Ces dissidences multiples et le passage des maires LR à la LREM ont néanmoins « coûté » des points à LR [11]. Dans le 9e arrondissement, LR perd 23 points par rapport à 2014, au profit de la maire sortante Delphine Bürkli, qui semble avoir bénéficié de la fidélité de ses anciens électeurs de droite. Mais c’est dans le 15e que la chute reste la plus lourde, en raison de la dissidence de Philippe Goujon [12]. Le seul arrondissement où LR gagne des points est le 7e, où, menée par la maire sortante Rachida Dati, la liste est la seule dans les 17 secteurs de Paris à obtenir la majorité absolue dès le premier tour. Si la baisse de LR est moins marquée dans l’est parisien (fig. 6.2), c’est en grande partie parce que les scores de la droite y étaient bien plus faibles initialement.

Figure 6

Cartes réalisées avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

Le Rassemblement national : un effacement quasi complet

Les municipales de 2014 avaient permis à Wallerand de Saint-Just, dirigeant historique du Front national, de gagner une certaine notoriété, avec un score moyen de 5,7 % [13]. En 2020, force est de constater que le RN, soutenant Serge Federbusch, ancien haut fonctionnaire au parcours politique sinueux à la tête d’une coalition de micro-partis d’extrême droite, a réalisé une véritable contre-performance. Ses scores sont en moyenne de 1,4 %, oscillant entre 0,6 % dans le 11e et 2,13 % dans le 13e ; aucun arrondissement n’a résisté à cet effondrement. Dans le 18e arrondissement, le RN passe ainsi de 6,7 % à 0,9 %.

Figure 7

Cartes réalisées avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

À la veille du second tour

LREM ne semble donc pas menacer la maire sortante. Si ce parti a cherché, à Paris comme ailleurs, à attirer des élus locaux issus de la gauche et de la droite, ce sont les défections à droite qui lui ont été le plus profitables, lors de ce premier tour de mars 2020. Dans la capitale, les campagnes menées dans le 20e arrondissement par Frédérique Calendra, maire PS sortante, ou dans le 12e – où la liste LREM était conduite par l’ancienne députée PS Sandrine Mazetier – n’ont pas permis à LREM de s’imposer [14]. Ce sont dans les arrondissements où des maires sortantes se présentaient sous l’étiquette du parti présidentiel que son effondrement (si l’on inclut les résultats du député macroniste C. Villani) est moins sensible (fig. 10.2). Ces résultats, qui dépendent d’effets d’ancrage et de personnalisation du pouvoir mayoral, traduisent la difficulté de l’implantation partisane de LREM.

À la différence de la droite, l’électorat de gauche s’est globalement maintenu dans ses arrondissements d’enracinement (fig. 8.2) ; il ne baisse en moyenne que de 5 points, contre 21 points pour l’électorat de droite et d’extrême droite. Un constat, déjà sensible lors des élections européennes, semble s’imposer : c’est bien moins chez les électeurs d’Anne Hidalgo que LREM a réussi à se constituer un socle électoral que chez une partie des anciens électeurs UMP. Au 15 mars, la gauche semblait dès lors en position de force pour conserver Paris, en préservant les arrondissements fortement peuplés de l’est parisien, et même le 14e, dont le sort était perçu comme incertain. Elle pouvait espérer conquérir le nouveau secteur de Paris Centre, dont elle contrôlait déjà trois des quatre mairies (fig. 8.1), autant de perspectives confortées par la constitution d’une alliance avec les écologistes pour le second tour.

Figure 8
Figure 9
Figure 10

Cartes réalisées avec QGIS. Arthur Delaporte. Données : ministère de l’Intérieur.

Ainsi, si le vote macroniste a pu être analysé comme « un vote de classe qui s’ignore » (Lehingue 2019), les redistributions à l’œuvre à l’occasion des élections municipales de mi-mandat suggèrent un alignement majoritaire, à Paris, du vote de classe macroniste sur le vote de droite. Le refus de la direction partisane de LREM de valider un accord global de fusion avec les listes LR, tout comme celui de Rachida Dati de soutenir les listes LREM (en dehors de la fusion finalement validée dans le 5e arrondissement [15]), souligne le risque perçu d’une désagrégation de l’électorat macroniste mobilisé depuis 2017.

Ces tendances restent à observer sur la durée, notamment parce que la gentrification de Paris se poursuit, entraînant une diversification des bourgeoisies locales (Collet 2015), et le développement d’une « bourgeoisie progressiste » (Tissot 2011) auprès de laquelle l’offre politique macroniste, mais aussi écologiste, avait rencontré jusqu’ici un relatif succès.

Bibliographie

  • Agrikoliansky, É. 2017. « Paris, 23 avril 2017 : un renouveau des clivages socio-politiques ? », Métropolitiques [en ligne]. 5 mai.
  • Clerval, A. 2013. Paris sans le peuple. La gentrification de la capitale, Paris : La Découverte.
  • Collet, A. 2015. Rester bourgeois. Les quartiers populaires, nouveaux chantiers de la distinction, Paris : La Découverte.
  • Desage, F. 2019. « Le gouvernement des métropoles, laboratoire de la post-démocratie », in L. Barrault-Stella., B. Gaïti et P. Lehingue (dir.), La Politique désenchantée, Rennes : Presses universitaires de Rennes, p. 263-282.
  • Dolez, B., Fretel J., Lefebvre, R. (dir.). 2019. L’Entreprise Macron, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble.
  • Lehingue, P. 2019. « “Le” vote Macron : un vote de classe qui s’ignore comme tel ? », in B. Dolez, J. Fretel et R. Lefebvre (dir.), L’Entreprise Macron, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 139-156.
  • Ranger, J. 1977. « Droite et gauche dans les élections à Paris : le partage d’un territoire », Revue française de science politique, vol. 27, n° 6, p. 789-819.
  • Tissot, S. 2011. De bons voisins. Enquête dans un quartier de la bourgeoisie progressiste, Paris : Raisons d’agir.

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Pour citer cet article :

Arthur Delaporte & Anne-France Taiclet, « Un jour d’élection ou l’étrange 15 mars à Paris. La résurgence du clivage gauche-droite ? », Métropolitiques, 15 juin 2020. URL : https://metropolitiques.eu/Un-jour-d-election-ou-l-etrange-15-mars-a-Paris.html

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