1. La ville poreuse
En 2011, vous avez publié avec Bernardo Secchi La Ville poreuse. Pourriez-vous revenir sur le sens de cette notion ? En quoi permet-elle de rendre compte des transformations de la ville contemporaine ? Et en quoi est-elle pertinente pour le Grand Paris ?
2. Une autre manière de faire l’urbanisme
Est-ce que la ville poreuse implique une autre manière de faire de l’urbanisme ?
3. La place du modèle dans les projets d’urbanisme
À partir de vos réflexions sur l’évolution des villes, comment comprenez-vous la place du modèle dans les projets d’urbanisme aujourd’hui ? Et dans votre pratique ?
4. Le projet comme producteur de connaissances
Vous êtes à la fois praticienne et théoricienne. Y a-t-il une spécificité italienne dans la manière de conjuguer ces deux dimensions ?
Dans votre dernier livre, Les Territoires de l’urbanisme, vous développez la thèse du projet comme producteur de connaissances. Comment peuvent s’articuler projet et connaissance, sachant qu’ils sont habituellement opposés, la connaissance étant même au regard de certains un frein à la libre expression du projet ?
5. L’architecte-urbaniste et la société civile
Aujourd’hui, la perte d’expertise de l’architecte ne porte pas que sur la production de connaissance mais sur la légitimité démocratique. Le lien entre l’architecte-urbaniste et la société civile est rompu. Comment renouer le dialogue ? Comment replacer les habitants au centre des projets ?
Paola Viganò est également l’auteur de Les Territoires de l’urbanisme. Le projet comme producteur de connaissance (Genève, MētisPresses, 2014).