Sociologue et politiste, Camille Masclet est chargée de recherche au CNRS, rattachée au CESSP (Centre européen de sociologie et de science politique UMR 8209). Elle est également chercheuse associée à l’Ined au sein de l’unité de recherche Genre, sexualité et inégalités. Ses travaux portent sur la socio-histoire des mouvements féministes, la sociologie de la socialisation politique et de la famille, ainsi que sur le genre et la sexualité. Elle a consacré sa thèse à l’engagement féministe dans les années 1970 en France et aux effets de cet engagement sur les militantes et leurs enfants. Elle a notamment publié, avec Alban Jacquemart, « Mixités et non-mixités dans les mouvements féministes des années 1968 » (Clio. Femmes, genre, histoire, n° 46, 2017), « Le féminisme en héritage ? Enfants de militantes de la deuxième vague » (Politix, n° 109, 2015,) et codirigé l’ouvrage Changer le monde, changer sa vie. Enquête sur les militantes et militants des années 1968 en France (Arles, Actes Sud, 2018). Elle enseigne à l’EHESS ainsi qu’à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye.