Fanny Bugnon est docteure en histoire. Post-doctorante du projet ANR GENEREL (« Les territoires de l’élection, genre, religion et politiques locales. Un approche comparée (France, XXe‑XXIe siècles) », 2012‑2014), elle enseigne aujourd’hui à l’université Rennes‑2. Membre du Centre Émile Durkheim (IEP de Bordeaux – université de Bordeaux), elle travaille sur l’engagement politique des femmes et ses déclinaisons en marge de la légalité : candidates et élues avant l’obtention de la citoyenneté politique en 1944 et militantes d’organisations révolutionnaires violentes de l’après-’68.
Elle a dernièrement publié « Le corps des terroristes. Médiatisation et dispositifs de genre dans la presse française (1970‑1986) » (in Béatrice Damian-Gaillard, Sandy Montanola et Aurélie Olivesi (dir.), 2014, L’Assignation de genre dans les médias. Attentes, perturbations et reconfigurations, Rennes : Presses universitaires de Rennes, p. 81‑91). Elle publiera en 2015 « De l’usine au Conseil d’État. L’élection de Joséphine Pencalet à Douarnenez (1925) » (Vingtième Siècle, n° 125, à paraître en janvier 2015), ainsi qu’un ouvrage tiré de sa thèse : Les « Amazones de la terreur ». Essai sur la violence politique des femmes, de la Fraction armée rouge à Action directe (Paris : Payot ; à paraître en mars 2015).